26 juin 2019
26 juin 2019
Temps de lecture : 2 minutes
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Ne valorisez plus seulement vos salariés quand ils remplissent leurs objectifs

Selon une étude menée par Briq, c’est la reconnaissance que vous leur accorderez en tant qu’individus qui impliquera le plus vos collaborateurs.
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"Merci", "félicitations"… Autant de mots qui ne coûtent rien et qui peuvent pourtant faire la différence. La Harvard Business Review établit en effet que la reconnaissance est considérée comme le principal levier d’engagement des collaborateurs au sein de leur entreprise. De leur côté, les chercheurs Jean-Pierre Brun et Ninon Dugas identifient trois grandes formes de reconnaissance nécessaires à l’équilibre des salariés : la reconnaissance relative à la personne, au processus de travail et aux résultats. Ces derniers sont principalement privilégiés par les entreprises, qui calquent sur eux la plupart des primes et des bonus. Mais une étude récemment menée par Briq révèle pourtant que c’est la première, la reconnaissance portant sur l’individu, qui est essentielle pour les collaborateurs.

Mettre en avant les qualités intrinsèques des individus

En effet, dans les entreprises où les salariés se sentent bien, 62 % des témoignages de reconnaissance portent sur l’individu en tant que tel (indépendamment de ses résultats ou de sa manière de travailler), tandis que seules 15 % des marques de reconnaissance portent sur les résultats. Enfin, 23 % des témoignages de reconnaissance portent sur la manière de travailler, mêlant la pratique et l’investissement dans le travail. C’est donc majoritairement en flattant la personne et pas seulement la production que vous créerez un sentiment de bien-être au travail. 

Ces résultats remettent donc en question la pensée communément admise qui veut que l’on doive seulement valoriser ses salariés quand tout va bien et qu’ils atteignent leurs objectifs. Des pratiques qui, selon une étude menée par IBM, ont pour effet qu’en 2017 seulement un salarié sur cinq se sentait suffisamment reconnu par sa hiérarchie. Un manque de valorisation qui joue directement sur le niveau de motivation des salariés français : selon Salesforce, 22 % des travailleurs français se déclarent souvent démotivés.

Lors de la Maddy Keynote 2019, Olivier Derrien, directeur général de Salesforce France expliquait d’ailleurs très bien l’effet du bien-être au travail : " Un employé heureux va aider un client à être heureux. C’est une boucle vertueuse d’autant plus que si les employés sont heureux, ils vont être plus motivés et plus fidèles à l’entreprise ". En effet, les employés qui déclarent travailler dans " environnement de travail positif " sont trois fois moins susceptibles de chercher un nouvel emploi. Alors, pour les garder, félicitez-les !