Grégory Samak devient le directeur général de Molotov

La plateforme de télévision en ligne Molotov a annoncé jeudi s'être dotée d'un nouveau directeur général, Grégory Samak, à la suite du départ il y a plusieurs mois de son cofondateur Jean-Marc Denoual, qui exercait auparavant cette fonction. Grégory Samak, qui a fait toute sa carrière dans l'univers de la télévision, avait rejoint Molotov en février comme conseiller de son président-fondateur Jean-David Blanc. Il dispose d'une longue expérience dans le secteur : le nouveau DG de Molotov a débuté au sein de la chaîne d'info américaine ABC News, puis a rejoint le groupe de télévision AB, où il a notamment dirigé la chaîne NT1 (devenue TFX) et pris part au rachat de TMC. A Molotov, il va remplacer Jean-Marc Denoual, un ancien haut cadre du groupe TF1 qui avait cofondé la plateforme innovante avec Jean-David Blanc (créateur d'AlloCiné) et Pierre Lescure (le fondateur de Canal+), et qui a quitté l'entreprise il y a trois mois. Ce changement de dirigeant intervient dans une passe mouvementée pour Molotov, en quête d'argent frais après l'échec de plusieurs tentatives de rachat, et en plein bras de fer juridique avec le groupe TF1, en raison du non-renouvellement d'un accord encadrant la diffusion de ses chaînes sur la plateforme.

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iskn et Bandai annoncent une collaboration

La startup française Iskn annonce la co-création de tori avec Bandai Namco Entertainment. tori offre la possibilité aux enfants de 6 à 12 ans et plus de profiter d’une expérience d’interaction avec le monde numérique, en jouant en famille pour encourager l’imagination, la collaboration et le développement de l’esprit critique. "Après avoir bouleversé l’industrie des arts créatifs en transformant des crayons à papier en crayons numériques avec la Slate, nous sommes heureux d'adresser un nouveau marché", déclarent Timothée Jobert et Jean-Luc Vallejo, cofondateurs d'Iskn. Le lancement est prévu pour le 2 octobre 2019.

Showroomprivé creuse ses pertes au premier semestre

Le groupe français de déstockage en ligne Showroomprivé a publié jeudi une perte nette multipliée par six au premier semestre 2019 et un chiffre d'affaires en baisse, invoquant à la fois des facteurs externes et des surcoûts ponctuels. Le groupe a accusé une perte de 41,4 millions d'euros entre janvier et juin, dont 12,8 millions d'euros de charges non courantes, contre une perte bien plus modeste de 6,5 millions au premier semestre 2018. Dans le même temps, son chiffre d'affaire a reculé de 4,3%, à 302 millions d'euros. Touché par le recul de ses ventes en France (-1,8%), où l'entreprise génère plus de 80% de son activité, Showroomprivé a aussi indiqué avoir perdu 4,4% de ses acheteurs. Outre un climat de consommation qualifié de "morose", la direction pointe notamment des "surcoûts logistiques ponctuels" et "une gestion difficile de reliquats de stocks". "Ce premier semestre n'est clairement pas à la hauteur de nos attentes", reconnaissent Thierry Petit et David Dayan, fondateurs et patrons du groupe, cités dans le communiqué. Le groupe se fixe pour objectif de "redevenir profitable" au second semestre, "sans toutefois pouvoir compenser le retard pris au premier semestre". Dans ce contexte défavorable, Showroomprivé a aussi annoncé la nomination d'un nouveau directeur financier venant de la distribution, François de Castelnau. Son prédécesseur a "quitté l'entreprise" après la publication des résultats annuels de 2018, selon la société.  En 2018, le site avait réussi à réduire sa perte nette à 4,4 millions d'euros (contre -5,2 millions en 2017), tout en augmentant de 2,6% son chiffre d'affaires à 672 millions d'euros. Ancienne startup lancée en 2006, le groupe européen de e-commerce de mode et beauté est coté en Bourse depuis 2015.

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