Arnaud Dairon n’avait rien à voir avec le monde de la mode. Il était simplement un amoureux des beaux vêtements. En réalisant l’impact écologique de la mode, le jeune entrepreneur tombe de haut. Qu’à cela ne tienne, il décide de changer drastiquement sa façon de consommer. Néanmoins, il a du mal à se satisfaire de l’offre éco-responsable en magasin. Les coupes ne lui conviennent pas, les tissus non plus et il ne se voit pas porter dans cinq ans les modèles qui lui sont proposés. À croire que les créateurs ont oublié le style pour se concentrer uniquement sur le côté écologique. Mais Arnaud Dairon est persuadé qu’une production responsable de vêtements élégants et intemporels est possible. 

Les Optimistes viennent de naître. En opposition aux pratiques de la fast fashion, la marque ne propose que deux modèles de chemises pour hommes : la chemise Léon et la chemise Hugo. Léon, est un modèle bleu-gris, proche visuellement et au toucher du jean. Hugo, elle, est la chemise des grandes occasions et des réunions professionnelles. Blanche, en popeline, elle bénéficie d’un col renforcé afin de le faire tenir correctement. Les deux modèles sont produits au Portugal. 

Limiter l’empreinte écologique de la production

Les Optimistes ont été conçus pour répondre avant tout à un problème écologique. Rien qu’en 2015, ce sont 79 milliards de mètres cubes d’eau qui ont été utilisés pour produire des vêtements, 92 millions de tonnes de déchets qui ont été déversés dans la nature et 1715 millions de tonnes de CO2 qui ont été émis, selon le rapport Pulse of the Fashion Industry ­Report publié par le Global Fashion Agenda, le Copenhagen Fashion Summit et le cabinet d’audit BCG. Autant dire qu’on est loin d’une empreinte neutre. Les Optimistes sont néanmoins conscients de l’impact que représente leur production de chemises et souhaitent pouvoir rééquilibrer la balance en choisissant des matières moins consommatrices de ressources naturelles et en reversant une partie de leurs fonds à des associations environnementales. 

Ainsi, les deux modèles sont produits à partir de 70% de coton bio, 20% de lin et 10% de coton recyclé. La production de coton bio consomme dix fois moins d’eau que celle du coton traditionnel. Le lin, lui, est connu pour sa résistance. Enfin, l'utilisation de coton recyclé ne consomme pas d’eau. Finalement, la production des chemises se fait actuellement à la commande, permettant d’éviter une surproduction et une perte de matières premières. 

L’engagement de l’entrepreneur va encore plus loin. En effet, pour lui, la production de chemises usant de ressources naturelles, il faut pouvoir équilibrer la balance en agissant pour la protection de la planète. C’est ainsi qu’il reverse 1% du chiffre d’affaires des Optimistes à des associations environnementales grâce au programme One percent for the planet qui s’occupe de reverser ce pourcentage dans l’une des 500 associations environnementales présentes en France. 

Les chemises des Optimistes sont disponibles en pré-commande depuis la plateforme Ulule jusqu’au 6 mars au prix préférentiel de 85 euros. Une fois la campagne de précommandes terminée, les chemises seront au prix de 95 euros depuis le site de la marque. Les deux modèles sont disponibles du XS au XXL et un guide des tailles permet de faire son choix.