Une vente d'oeuvres d'art au profit de la Fondation de France

La galerie d’art en ligne KAZoART a sollicité 200 artistes pour créer une opération baptisée #LArtContreLeVirus, une vente d’oeuvres d’art au prix unique de 150 euros, dont l’intégralité des recettes seront reversées au fonds “Tous unis contre le virus” de la Fondation de France. Celui-ci est destiné à venir en aide aux personnels soignants et à soutenir la recherche contre le virus.

Les utilisateurs de teamstarter lèvent des fonds pour les soignants

Initialement destinée à lever des fonds pour des projets internes aux grands comptes, la plateforme de crowdfunding d'équipe teamstarter a vu se développer, depuis le début de la crise, les opérations solidaires. Ainsi, les collaborateurs de la société Castelis ont lancé deux collectes pour le Samu Social parisien et la fondation AP-HP ; ceux de Wiztivi ont financé des ordinateurs et des accès à Internet pour les jeunes défavorisés afin qu'ils puissent poursuivre leurs cours à distance, grâce à l'association Break poverty ; au total, ce sont 15 000 euros qui ont été récoltés via diverses opérations, en quelques jours à peine.

Le Palace prépare l'après-confinement avec son programme d'incubation La Piscine

Il y a les startups qui font face à la crise et celles qui préparent déjà le jour d'après. Ainsi, Le Palace a planché sur sa Piscine afin de soutenir les startups early stage de la région nantaise. Celui-ci réservera aux jeunes pousses un hébergement dans ses locaux durant 6 mois afin que les porteurs de projets puissent entrer facilement en contact avec les 400 membres de son réseau. Le programme sera gratuit pour la promotion 2020, et à 50 euros HT par mois et par personne ensuite.

Une meilleure "circulation des données" face au coronavirus ?

La crise sanitaire accélère le recours au numérique et révèle la nécessité de mettre en place au niveau européen une "circulation vertueuse des données", plaide l'Académie des technologies, établissement public administratif placé sous la tutelle du ministre chargé de la Recherche. Le contexte sanitaire actuel "pose la question du partage par chacun de nous de données susceptibles de favoriser la lutte contre cette pandémie". Celles-ci pouvant, lorsqu'elles sont agrégées, "contribuer de manière déterminante à la capitalisation de la connaissance sur la maladie ou permettre d'élaborer des solutions préventives en support à des politiques publiques", explique l'Académie. "Force est malheureusement de constater que ces données sont depuis quelques décennies capitalisées et thésaurisées", notamment par les grandes plateformes numériques mondiales. Pour permettre plus d'échanges, notamment avec des acteurs européens, l'Académie recommande la mise en place au niveau de l'Europe d'une "labellisation des solutions de circulation des données qui garantisse leur caractère vertueux et sécurisé".

Maddyness avec AFP