Incertitudes économiques ou pas, le salon qui avait accueilli 124 000 personnes en 2019 gardera la même surface d'exposition à la porte de Versailles à Paris, a indiqué à l'AFP Julie Ranty, sa directrice générale. Mais ce salon organisé par Publicis et le groupe Les Echos/Le Parisien ambitionnera aussi d'être "un évènement profondément hybride"  entre physique et virtuel, pour tenir compte de "l'accélération de l'adoption des usages du digital"  induite par le confinement, a indiqué Julie Ranty.

Le numérique servira "à enrichir l'expérience sur place" , en proposant avec force algorithmes des parcours plus personnalisés aux personnes présentes. Il permettra aussi "de connecter des visiteurs qui n'auraient pas pu ou qui ne souhaiteraient pas faire le déplacement" , a-t-elle expliqué. VivaTech veut permettre à ces visiteurs à distance de "participer aux conférences, rebondir sur ce qu'un orateur présent aura dit, faire du business avec des gens qui seront là, découvrir des innovations présentées sur place" via des vidéos "enregistrées ou captées en live" .

"Il y a 5 ans VivaTech a réinventé certains codes de l'évènementiel (...), le challenge c'est maintenant d'être aussi créatif sur un format hybride" , a-t-elle affirmé. Tout n'a cependant pas complètement disparu de l'édition 2020, qui aurait dû s'ouvrir ce jeudi. Selon VivaTech, plus de 250 start-up ont participé aux différentes compétitions récompensées par des collaborations avec des grands groupes, qui ont été maintenues. Le salon a également maintenu son défi des femmes fondatrices, qui doit permettre à des femmes créatrices de startups d'être mise en relation avec de grands fonds d'investissement. Le 18 juin, les 10 femmes finalistes participeront à l'évènement final, en présence de Cédric O, le secrétaire d'Etat au numérique qui remettra le prix à la lauréate.