4 juin 2021
4 juin 2021
Temps de lecture : 1 minute
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L'appli Poparazzi valorisée plus de 100 millions de dollars en moins d'une semaine

Chaque vendredi, dans sa revue de presse, Maddyness vous propose une sélection d’articles sur un sujet qui a retenu l’attention de la rédaction. Cette semaine, la valorisation folle de Poparazzi.
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Crédit : Aaron Weiss

Des investisseurs déjà prêts à mettre la main au portefeuille

L'actu

Benchmark is set to lead the new funding round in Poparazzi, multiple sources tell Forbes, amid interest from a coterie of fellow consumer tech-minded firms whose partners have recently flocked onto the app. The Bay Area-based firm behind Snap, Twitter and Uber has committed to value Poparazzi at more than $100 million, the sources add, with one source saying Benchmark’s offer could invest $13.5 million for 10% of Poparazzi. The round is expected to close at between $15 million and $20 million overall after individual angel investors and previous investors in the app’s parent company TTYL are accounted for. Lire l'article complet dans Forbes

Poparazzi fait la guerre aux selfies

Le concept

Lancée le 24 mai 2021, Poparazzi s’est retrouvée au sommet de l’AppStore américain le jour même. C'est grâce à une campagne ultra-efficace sur TikTok que Poparazzi s'est offert un lancement en or massif. En témoigne le palier franchi des 2 000 téléchargements par seconde le jour de sa sortie.

Son concept ? Sur Poparazzi, fini l'exposition de soi ! Pour cela, l'app se montre radicale. Elle ordonne de "laisser les selfies à l’entrée" et bloque carrément l'accès à votre caméra frontale. Seuls vos contacts pourront poster sur votre profil, le but étant de laisser votre entourage vous capturer – comme vous êtes – imperfections et postures de la honte étant, on l'imagine, carrément bienvenues.

Heureusement, vous restez maître du jeu ! Si un cliché vous déplaît, vous pouvez le supprimer. De même, si vous craigniez qu'un "chambrage" entre amis ne vous dépasse, pas de panique ! Comme sur Instagram, vous pouvez agir en cercle privé. Lire l'article complet sur L'ADN

Une faille déjà détectée

Le risque

Poparazzi présente certains défauts comme l’a relevé TechCrunch. Ainsi, lors de votre inscription, le numéro de téléphone est exigé, de même que l’accès à l’intégralité de vos contacts. Vous pouvez refuser cette demande, mais lorsque des utilisateurs s’inscrivent, Poparazzi fera correspondre leur carnet d’adresses à votre numéro de téléphone qu’elle a en mémoire et vous ne passerez donc pas inaperçu.

Cela peut poser un vrai problème de vie privée et il arrive que nous gardions en mémoire des numéros de personnes avec lesquelles nous ne sommes pas proches. Nos confrères citent aussi l’exemple de femmes ayant subi une harcèlement et qui conservent le numéro de leurs agresseurs sur leurs téléphones afin de pouvoir les bloquer. On peut imaginer la très mauvaise surprise en pareil cas. Lire l'article sur Presse Citron

Poparazzi n'invente rien mais arrive au bon moment

Le bon timing

The company positions Poparazzi as a sort of anti-Instagram, rebelling against today’s social feeds filled with edited photos, too many selfies and "seemingly effortless perfection". People’s real lives are made up of many unperfect moments that are worthy of being captured and shared, too, a company blog post explains.

This manifesto hits the right notes at the right time. User demand for less performative social media has been steadily growing for years — particularly as younger, Gen Z users wake up to the manipulations by tech giants. We’ve already seen a number of startups try to siphon users away from Instagram using similar rallying cries, including Minutiae, Vero, Dayflash, Oggl and, more recently, the once-buzzy Dispo and the under-the-radar Herd.

Poparazzi hasn’t necessarily innovated in terms of its core idea — after all, tagging users in photos has existed for years. In fact, it was one of the first viral effects introduced by Facebook in its earlier days. Lire l'article sur TechCrunch