8 milliards d’euros pour l’énergie et la décarbonation de l’économie
- Le nucléaire glane ainsi 1 milliard d’euros, avec l’objectif de voir émerger, d’ici 2030, « des réacteurs nucléaires de petite taille, innovants, avec une meilleure gestion des déchets » , a esquissé le chef de l’État.
- Il n’a pas oublié la filière de l’hydrogène vert, dans laquelle opèrent de nombreuses startups, qui a raflé 2 milliards d’euros. Pour celle-ci, il a fixé l’objectif de compter « au moins deux giga-factories d’électrolyseurs » d’ici 2030 « et produire massivement de l’hydrogène et l’ensemble des technologies utiles à son utilisation » . « Cela fait partie vraiment d’un des secteurs où nous pouvons être leader » , a-t-il estimé.
- 500 millions d’euros seront, eux, dévolus aux technologies de rupture dans le secteur des énergies renouvelables, qui comprend aussi bien l’énergie éolienne que photovoltaïque.
6 milliards d’euros pour l’électronique et la robotique
L’objectif est de « doubler » la production de puces électroniques, alors qu’une pénurie est en cours à l’heure actuelle, provoquée par l’arrêt des usines asiatiques pendant la pandémie et alors que les acteurs asiatiques et américains préemptent les productions.
5 milliards d’euros pour les startups
- 2 milliards consisteront en des subventions et 3 milliards en investissements en fonds propres. Emmanuel Macron estime que cette enveloppe sera « complémentaire » du « travail déjà effectué par la French Tech » et les investisseurs privés, notamment dans la Deeptech, le cloud et le quantique.
- Outre cette enveloppe dédiée, la moitié des investissements annoncés dans les autres filières doivent à terme revenir aux acteurs innovants, dont principalement les startups.
4 milliards d’euros pour les transports
- L’automobile a un objectif à part entière, celui « de pouvoir produire en France, à l’horizon 2030, près de 2 millions de véhicules électriques » . Pour cela, le chef de l’État a plaidé pour un « changement de culture » . « On a besoin d’aller sur les technologies de rupture, d’innovation. On a commencé à le faire sur les batteries.«
- Si l’innovation est sur les rails, elle est aussi dans les airs. Emmanuel Macron souhaite que l’Hexagone produise, d’ici 2030, « le premier avion bas carbone« . « Je pense que c’est tout à fait faisable » , a estimé le Président.
3 milliards d’euros pour la santé
- Un premier objectif chiffré consiste en la production « d’au moins vingt biomédicaments contre les cancers, les maladies émergentes et les maladies chroniques, dont celles liées à l’âge » , d’ici 2030.
- Un autre objectif, que le chef de l’État a dessiné en creux, est de revenir au premier rang européen de la production de technologies de santé. Il y a vingt ans, « la France était au premier rang de la production européenne. Nous sommes aujourd’hui au quatrième rang » , a ainsi regretté Emmanuel Macron.
2 milliards d’euros pour une alimentation « saine, durable et traçable »
« Nous devons investir dans trois révolutions qui vont en quelque sorte être la suite de la révolution mécanique et de la révolution chimique qu’on a connues : le numérique, la robotique, la génétique » , a évoqué le chef de l’État, sans plus de précision.
2 milliards d’euros pour la culture, l’espace et les fonds marins
- En matière de culture, Emmanuel Macron fait le voeu d’une France capable de rivaliser avec les plateformes de contenus. L’objectif est donc de « placer la France en tête de la production des contenus culturels » . Ce qui passera par des investissements dans « nos studios, la formation de nos professionnels et les investissements dans le développement de nos contenus » .
- Le champ des possibles est large pour ce qui concerne l’espace. Le chef de l’État a rappelé que la France avait « plusieurs objectifs à court terme : les mini-lanceurs réutilisables, qui est un objectif qu’on doit pouvoir atteindre d’ici 2026. Mais aussi, les micro-satellites, les constellations de demain et l’ensemble des innovations technologiques et de services » .
- Il n’a pas détaillé en quoi consisteraient les investissements concernant les fonds marins mais souhaite « évaluer les applications possibles » .