En quelques mois, les plateformes de livraison de courses en quelques minutes ont pris d’assaut la Paris. Entre Kol, Cajoo, Gorillas, Flink & co, la bataille fait rage. Pour tenter de se frayer un chemin à côté d’acteurs comme Gorillas, qui a récemment levé un milliard de dollars, Cajoo a choisi de faire entrer Carrefour à son capital lors de sa levée de fonds de 40 millions de dollars en septembre dernier. À cette occasion, Henri Capoul, cofondateur et CEO, se réjouissait de gagner « un accès à la centrale d’achat de ce géant, pour proposer un choix plus large à nos clients, tout en gardant d’autres marques qui nous semblent intéressantes, en direct » . « C’est aussi un avantage logistique, puisque Carrefour va nous aider à alimenter nos entrepôts », ajoutait-il.
Aujourd’hui, la coopération prend concrètement forme et la startup semble se mettre au service de l’enseigne de supermarchés. Contrairement à ses concurrents directs – Auchan ou Leclerc qui ont opté pour le drive piéton – Carrefour a choisi de lancer sa propre solution de livraison rapide : Carrefour Sprint. L’enseigne entend bien se reposer sur son investissement pour opérer sa nouvelle stratégie. « Cajoo opérera en effet la préparation des commandes de Carrefour Sprint, en plus de ses propres commandes, précise le communiqué. Ceci marque une nouvelle étape de la coopération entre les deux acteurs, seulement quelques semaines après l’annonce de la prise de participation de Carrefour dans la startup« , précise nos confrères de BFM Business.
Près de 2000 produits sont concernés, aussi bien dans l’alimentaire – des fruits et légumes, aux surgelés ou produits frais -, que dans l’hygiène et l’entretien, détaille Les Echos.