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18 janvier 2022
Crédit : Joel Filipe

Les Français peinent à voir les avantages de l’intelligence artificielle

Les pays occidentaux tendent à avoir une vision plus pessimiste de l'intelligence artificielle que les puissances émergentes, selon un baromètre Ipsos pour le Forum économique mondial de Davos.

Selon un sondage d’Ipsos, pour le Forum économique mondial de Davos, réalisé dans 28 pays, les Chinois sont les plus optimistes sur l’intelligence artificielle, 78% des ressortissants chinois interrogés estimant qu’elle « apportera plus de bénéfices que d’inconvénients » . Viennent ensuite les Saoudiens (76% voient plus de bénéfices), les Indiens (71%), les Péruviens (70%)… À l’inverse, les ressortissants de pays occidentaux sont plus pessimistes. Le trait est le plus marqué chez les Français (31% voyant plus d’avantages que d’inconvénients), suivis par les Canadiens (32%), les Néerlandais (33%), les Etats-Unis (35%). Cette typologie est quasiment la même lorsque la question posée est « Pensez vous que l’intelligence artificielle améliorera ou non les choses pour votre famille« , avec 81% de réponses positives pour les Péruviens, contre 41% pour les Belges, les moins enthousiastes sur cette question.

Education et formation en tête

« En Chine, un certain nombre de mesures montrent que l’intelligence artificielle est déjà familière » , et que les gens « ont le sentiment de la comprendre et d’en voir les bénéfices » , a indiqué à l’AFP Henri Wallard, directeur général délégué d’Ipsos. En France et dans les autres pays occidentaux, la population « s’estime moins familière » et « exprime moins de confiance » , a-t-il ajouté. Au niveau mondial, l’éducation et la formation de domaines nouveaux est le domaine où les sondés sont le plus nombreux à attendre une amélioration (domaine cité par 77% d’entre eux), devant les divertissements et les transports. À l’inverse, seulement 37% des sondés prévoient que l’IA apportera une amélioration dans le domaine des libertés ou des droits, et 47% prévoient une amélioration en termes d’emplois.