Selon un sondage d’Ipsos, pour le Forum économique mondial de Davos, réalisé dans 28 pays, les Chinois sont les plus optimistes sur l’intelligence artificielle, 78% des ressortissants chinois interrogés estimant qu’elle « apportera plus de bénéfices que d’inconvénients » . Viennent ensuite les Saoudiens (76% voient plus de bénéfices), les Indiens (71%), les Péruviens (70%)… À l’inverse, les ressortissants de pays occidentaux sont plus pessimistes. Le trait est le plus marqué chez les Français (31% voyant plus d’avantages que d’inconvénients), suivis par les Canadiens (32%), les Néerlandais (33%), les Etats-Unis (35%). Cette typologie est quasiment la même lorsque la question posée est « Pensez vous que l’intelligence artificielle améliorera ou non les choses pour votre famille« , avec 81% de réponses positives pour les Péruviens, contre 41% pour les Belges, les moins enthousiastes sur cette question.
Education et formation en tête
« En Chine, un certain nombre de mesures montrent que l’intelligence artificielle est déjà familière » , et que les gens « ont le sentiment de la comprendre et d’en voir les bénéfices » , a indiqué à l’AFP Henri Wallard, directeur général délégué d’Ipsos. En France et dans les autres pays occidentaux, la population « s’estime moins familière » et « exprime moins de confiance » , a-t-il ajouté. Au niveau mondial, l’éducation et la formation de domaines nouveaux est le domaine où les sondés sont le plus nombreux à attendre une amélioration (domaine cité par 77% d’entre eux), devant les divertissements et les transports. À l’inverse, seulement 37% des sondés prévoient que l’IA apportera une amélioration dans le domaine des libertés ou des droits, et 47% prévoient une amélioration en termes d’emplois.