Choisie pour faire partie des prestigieuses perles de la French Tech sélectionnées au sein de l’accélérateur américain Y Combinator (derrière les succès d'Airbnb ou Twitch, ndlr), Trendex sait, depuis son éclosion, séduire les investisseurs.

Quel est le concept derrière le succès de la startup ?

Une plateforme permettant à toutes et à tous, de soutenir des talents digitaux, sportifs ou artistiques en investissant dans leur carrière. Sur l’application, vous pouvez acheter "des parts" de la carrière d’une personnalité comme Wejdene, Koba LaD, Paga ou encore l’attaquant de l’OGC Nice, Andy Delort, en investissant sur la valeur de leur carrière. Une nouvelle forme d’investissement non spéculative, mais basée sur un score de performance, lui-même construit à partir de l’analyse des accomplissements professionnels des personnalités en question.

Le nombre de likes ou de vues sur les réseaux, le pourcentage d’écoutes, de téléchargements ou de ventes feront ainsi monter ou baisser la côte du talent sur la plateforme. Pour chacun d’entre eux, 10 000 parts sont disponibles à l’achat et un contrat d’exclusivité de vingt ans est signé pour limiter la quantité de parts disponibles et protéger leur rareté.

Plus abouti que Tipeee ou Patreon

Une manière proactive pour les fans de la première heure ou les investisseurs dans l’âme, de s’investir dans la carrière d’étoile montante et montrer leur soutien, tout en y gagnant, eux aussi. Un point important pour le cofondateur de Trendex, Andrea Bonapersona. “L’idée est d’aider quelqu’un quand il en a besoin et avoir le retour d’ascenseur quand la personne réussit quelques années plus tard. Sur Tipeee ou Patreon, les fans peuvent déjà financer des créateurs de contenus, mais c’est à sens unique, - on finance quelqu’un sans avoir de retour sur investissement. Je trouve cela injuste”, déclarait le CEO et cofondateur dans le magazine L’ADN, le 16 septembre 2021.

Car sur Trendex, les investisseurs peuvent véritablement gagner de l’argent et c’est ce qu’ont bien compris les 10 000 utilisateurs déjà inscrits. En effet, tous les trois jours, la plateforme distribue plusieurs milliers d’euros aux utilisateurs dont les portfolios sont les plus performants. 

Les Demo Day de Y Combinator, un rendez-vous très attendu 

L’idée de Trendex n’est pas nouvelle (des startups comme Bitcloud ou Roll proposaient déjà d’acheter des “social token” soit des actifs virtuels indexés sur la popularité d’une personne, d’un club ou d’une communauté, ndlr), mais a été ingénieusement pensée. Son approche, très simple et loin du monde parfois hermétique des blockchains, a su conquérir les néophytes comme les nouveaux arrivés de l’investissement digital. C’est cette approche très grand public qui a permis à la plateforme de récolter, l’an passé, trois millions d’euros lors d’un premier tour de table en seed.

C’est Nicolas Alfonsi de Jelly Smack, Francescu Santoni de Mojo, Guillaume Dubois de Webedia, Sebastien Borget de The Sandbox ou encore Guillaume Lestrade de Meero qui se sont, les premiers, embarqués dans l’aventure. Pour cette rentrée 2022, c’est parmi 20.000 startups candidates et seulement huit startups françaises finalement sélectionnées que l’entreprise a été choisie, pour présenter aux 1.500 investisseurs présents à San Francisco, leur vision de l’investissement de demain. Un investissement qui accompagne une nouvelle envie d’entreprendre, et non plus juste de consommer, des jeunes générations.