Capitalis Intelligence (fintech spécialisée dans la simplification du financement et la transmission d'entreprise) et Numeum (syndicat professionnel de l'écosystème numérique en France) publient le " Panorama M&A et Private Equity Édition Tech : Start-up, PME - ETI ". L’objectif est référencer et de mettre en lumière gratuitement les banques d'affaires et les fonds d'investissement qui jouent un rôle clé dans le développement du secteur numérique.

Identifier les acteurs majeurs du financement des entreprises

" Le “Panorama M&A et Private Equity Édition Tech : Startup, PME - ETI” est une initiative novatrice " , affirme Dylan Peron, de Capitalis Intelligence. " En effet, cette évaluation des acteurs majeurs du secteur numérique est une contribution précieuse à destination des dirigeants d’entreprises cherchant à identifier les partenaires potentiels les plus adaptés à leurs besoins dans le domaine des fusions-acquisitions et du capital-investissement. ".

Afin de mener à bien ce panorama, une enquête de terrain a été menée auprès de plus de 600 acteurs, comprenant notamment des banques d'affaires et des fonds d'investissement. Cette analyse, qui se veut multi-critères (notoriété, taille de l'équipe, nombre d'opérations, expertises sectorielles, nombre de professionnels, …), a permis d'évaluer les performances et l'expertise des acteurs du secteur. Le classement ne prétend cependant pas être exhaustif, puisque certaines entreprises n’ont pas souhaité participer ou rendre leurs informations publiques.

" Nous sommes convaincus que cette initiative apportera une contribution précieuse pour les entrepreneurs du numérique qui cherchent à identifier les partenaires potentiels les plus adaptés à leurs besoins dans le domaine des fusions-acquisitions et du capital-investissement. " , rajoute Grégory Pascal, Président de la Commission Financement de Numeum.

Mettre en avant les acteurs du marché du " Small Cap "

Depuis la crise sanitaire, les acteurs financiers redoublent toujours de prudence dans leurs investissements, notamment depuis le début de la guerre en Ukraine. Cette méfiance contribue à une réduction des investissements ainsi qu’à une hausse des coûts de l’obtention de financement.

Ainsi, les rachats d’entreprise avec effet de levier (LBO) ont par exemple enregistré une baisse de plus de 20 % en volumes et de près de 50 % en valeur depuis janvier. Qui plus est, sous l’effet de la forte hausse des taux d’intérêt, le coût d’emprunt moyen a doublé, en passant de 3,5 % en moyenne à 7 %, voire plus. Les opérations, plus onéreuses, nécessitent de sélectionner attentivement les partenaires financiers et stratégiques adéquats en matière de Small Cap, c’est-à-dire en cas d’opération financière d’une entreprise valorisée à moins de 2 milliards d’euros.

" Le Small Cap est un marché opaque et complexe, où la majorité́ des dirigeants sont mal informés et peu préparés dans l’approche d’une opération d’augmentation de capital ou de cession ", affirme Dylan Peron. " Autant de professionnels dont l’expertise est nécessaire pour mener l’opération, mais dont la mise en concurrence s’avère bien difficile, voire impossible : le marché est très dense, l’offre est en apparence peu différenciée et l’ensemble est devenu illisible pour des entrepreneurs dont la finance n’est tout simplement pas le métier. ".

Si les startups franciliennes ont capté 73 % des montants levés et 64 % des opérations en 2022, ce panorama rappelle enfin que tous les acteurs des financements ne résident pas en région parisienne, et permet de mieux appréhender les différents acteurs régionaux, afin de trouver le partenaire géographiquement le plus adapté.