Un baromètre que nous avons réalisé avec OpinionWay fait ressortir que les Français réclament plus de points de vente autonomes dans les lieux de vie comme les bureaux, les universités ou les hôpitaux », introduit David Gabai, cofondateur de Boxy. Une opportunité à saisir pour la startup ! D’autant qu’elle reçoit, depuis sa création en 2019, des demandes venant des professionnels de la distribution alimentaire. « Exploitants de la restauration collective, de la distribution automatique ou encore de la grande distribution ont manifesté leur souhait d’exploiter notre technologie. » .

La jeune pousse a donc décidé de revoir sa stratégie de développement. « Notre parc de magasins est stabilisé, une trentaine en Ile-de-France, avec une bonne performance et une certaine rentabilité. Mais nous avons vu l’opportunité supérieure de commercialiser notre technologie tant d’un point de vue commercial que financier par rapport à l’exploitation des magasins », explique David Gabai. Les équipes logistiques n’ont pas évolué, restant à une dizaine de collaborateurs, tandis qu’au siège, les effectifs ont légèrement été revu à la baisse pour atteindre une trentaine de personnes, « tout le monde ne se destinant pas au B2B. » .

Un frigo Boxy dans une salle de sport

Les magasins autonomes occupant 15 mètres carrés au sol, leur gabarit ne correspondait pas aux attentes de cette clientèle de professionnels. Boxy s’est appuyé sur sa technologie pour développer deux nouvelles solutions. « Nous avons créé un frigo connecté dont la porte se déverrouille avec un QR Code pour les utilisateurs de l’appli ou avec sa carte bleue », détaille le cofondateur. D’un mètre carré d’emprise au sol, le module conserve tout type de produits frais, mais non congelés, tels que des plats cuisinés, de la viande, du fromage, du lait…. Le second dispositif, quasi identique, concerne, lui, les produits secs, alimentaires ou non alimentaires.

Fournies en marque blanche, les solutions Boxy mettent notamment l’accent sur l’accessibilité en continu, la sécurisation des paiements, la facilité d’utilisation. « Notre technologie fonctionne, il ne reste plus qu’à la commercialiser. Nos clients peuvent acquérir les deux modules, clé en main, avec la boîte, le logiciel et l’accompagnement de nos équipes. » .

Boxy cible les opérateurs de l’exploitation en format automatique tandis qu’elle laisse à ces clients professionnels la gestion des emplacements, bien que certains lieux contactent directement la startup. Les premiers modules Boxy devraient être installés en novembre prochain dans une salle de sport ainsi que dans les bureaux d’un service public de transport. « Nous visons d’abord des zones de bureau privées et les flux de loisirs mais nous sommes aussi en discussion avec un leader de la distribution dans les hôpitaux. ».