Faks veut simplifier la vie des pharmaciens grâce à l'IA. Et pour cela, elle annonce qu'elle lève 6 millions d'euros. Le tour de table a été mené par Speedinvest, avec le soutien continu de Connect Ventures, Seedcamp et FJ Labs. Fondée en 2020, Faks a mis en place une plateforme de gestion automatisée à destination des pharmaciens. Elle centralise dans un seul endroit, toutes leurs opérations d'après-vente avec leurs fournisseurs, soit les laboratoires pharmaceutiques. 

"Après avoir réuni les acteurs majeurs du secteur sur une plateforme qui facilite leurs échanges, nous allons investir massivement dans notre technologie pour leur faire gagner encore plus de temps et leur permettre de se concentrer sur l’essentiel : les patients. »  assure Corentin Geoffray, CEO & cofondateur, Faks. Ce financement permettra ainsi à la startup d'améliorer encore sa plateforme. Cela va l'aider à mieux optimiser a gestion des chaînes d'approvisionnement de médicaments, grâce à l'IA. Elle va aussi agrandir son équipe de R&D en recrutant des experts en technologie, produit et data science.

Faks aujourd'hui avec plus de 17 000 pharmacies, soit environ 85% du marché. Elle collabore aussi avec 500 laboratoires et 130 groupements pharmaceutiques. 

Un modèle économique basé sur l'abonnement 

Le modèle économique de la Faks est basé sur un abonnement d'un montant de cinquante euros par mois pour les pharmaciens et un prix en fonction du volume pour les laboratoires. 

Malgré l'accélération de la transformation numérique liée au COVID-19, les chaînes d'approvisionnement des pharmacies restent très fragmentées. En moyenne, une pharmacie travaille avec plus de 100 fournisseurs, chacun utilisant des systèmes différents. Les pharmaciens doivent jongler entre e-mails, notes manuscrites et feuilles de calcul. Ce qui signifie qu'ils passent plus de 30 % de leur temps à gérer les fournisseurs et l'administration, au lieu de se concentrer sur les soins aux patients. 

Fort de son succès, l'entreprise prévoit désormais de s'étendre à de nouveaux marchés, notamment l'Espagne et l'Italie, où les opérations pharmaceutiques restent en grande partie manuelles.