« Je n’ai pas de passion particulière » annonce Julian Jacob sans tergiverser. Entrepreneur né, il s’est fait une place au soleil, celui de Miami et de Los Angeles, où il passe la majorité de son temps. « Les studios de licences se trouvent à Los Angeles comme Mattel ou Hasbro tandis que Miami accueille le studio Viacom et se situe dans le même fuseau horaire que New-York ou Montréal » explique celui qui admet volontiers ne jamais réellement déconnecter du travail. Les deux villes offrent également l’avantage d’un ensoleillement qui n’est pas pour déplaire à Julian Jacob, fondateur de Wyncor. « Le week-end à Miami avec ma femme, on fait souvent du vélo en bord de plage. Je me force à sortir au moins une fois de chez moi dans le week-end. » Et s’il fallait choisir un incontournable de Floride, pour lui ce serait les Keys, cet archipel où la route plonge vers la mer pour relier les iles et leurs plages.
A Paris, les habitudes se ressemblent malgré un paysage bien différent. Même si le ciel se révèle souvent plus chargé, Julian Jacob enfourche son vélo sans but précis ni objectif de performance sportive. « Qu’il pleuve ou qu’il vente, je me balade dans Paris et je m’arrête selon mon envie pour boire un café à une terrasse. C’est la découverte. Ce qui est magique à Paris, c’est qu’un quartier, celui de l’île Saint-Louis par exemple, ne se ressemble pas et n’a pas le même charme en hiver et en été. » Mais, en France ou aux Etats-Unis, le travail n’est jamais loin dans ses préoccupations : « Je ne sors jamais de chez moi sans ma sacoche pour transporter mon ordinateur portable ou ma tablette. »
Des plaisirs simples
Parmi les adresses qui ont sa préférence, le Maurice Café. « J’aime aussi le quartier du Marais tout comme le neuvième arrondissement où j’ai grandi. » Ses promenades et ses moments installés à la terrasse d’un troquet parisien, Julian Jacob les partage tantôt avec son épouse, tantôt avec des amis. « On enfile une veste et on se retrouve pour un café. J’aime partager. Et comme ma femme travaille beaucoup aussi, même le week-end, on se comprend. On aime les choses simples. » Pour autant, cet hypersensible a parfois besoin de solitude et il préfère alors s’éclipser seul pour réfléchir.
Quand il ne pédale pas, le juré de l’émission de M6 s’adonne à la lecture avec une préférence affichée pour la psychologie. « Je m’intéresse notamment à l’analyse transactionnelle » explique-t-il pour les amateurs.
Partir moins loin
L’entrepreneur avoue toutefois qu’il lui est plus facile pour lui de déconnecter quand il sort de Paris, sans pour autant s’envoler pour la Floride ou la Californie. « Je prends la voiture, je réserve un Airbnb et je vais en campagne du côté de Dieppe, à Forges-les-Eaux en Seine-Maritime ou encore dans l’Eure. » Sur place, il se laisse volontiers tenter par un marché local pour s’adonner à un petit plaisir culinaire. « Je fais tout ce qui est salé mais je suis mauvais en pâtisserie » s’amuse-t-il. S’il est difficile pour lui de se choisir une spécialité aux fourneaux, il finit par concéder qu’il prépare volontiers un poisson en croute de sel. Néanmoins, si l’étal du poissonnier ou l’offre de la brasserie voisine se révèlent trop tentants, Julian Jacob peut se laisser séduire par un tartare à déguster sur place, entre gourmandise et modération.
Lieux cités :
Maurice Café, 14 rue Rambuteau, 3ème arrondissement.