Après avoir ciblé le secteur de la santé, Wandercraft s'attaque à l'industrie. Et ce partenariat avec le groupe Renault est une première victoire pour la startup spécialisée dans les exosquelettes robotisés. Le constructeur annonce en effet prendre une participation minoritaire dans la pépite française et avoir signé un accord de partenariat commercial pour gagner en "productivité" dans ses opérations de production grâce à la famille de robots Calvin. Ce partenariat "permettra d'accélérer l'automatisation et de développer des robots adaptés à nos usages industriels automobiles spécifiques, nous permettant ainsi de dédier nos équipes à des activités à plus forte valeur ajoutée et de soulager les opérateurs des tâches pénibles et peu ergonomiques", a indiqué Thierry Charvet, directeur industriel et qualité du groupe Renault, cité dans le communiqué commun. "Il stimulera la productivité grâce à la réduction accélérée du temps et des coûts de production", ajoute-t-il.
A l'occasion de cette opération, d'autres investisseurs ont participé au tour de table, mais ni leur nom ni le montant de la levée n'a été communiqué. Renault souhaite en tout cas s'engager sur le long terme aux côtés de Wandercraft. "À un stade ultérieur, ce partenariat comprendra également l’industrialisation de robots et d’exosquelettes par Renault Group afin de réduire les coûts grâce à une approche design-to-cost et à une mise à l’échelle, deux disciplines pour lesquelles l’industrie automobile est reconnue. Cela aidera Wandercraft à commercialiser son nouvel exosquelette Eve et à saisir de nouvelles opportunités commerciales dans le domaine de la robotique", peut-on lire dans le communiqué..
Jusqu'à présent, Wandercraft visait principalement le secteur de la santé en commercialisant ses exosquelettes auprès des hôpitaux français. La startup avait aussi ouvert un bureau aux Etats-Unis où la sécurité sociale souhaitait rembourser une partie des exosquelettes personnels pour les particuliers. En France, « on commence à travailler avec la CNAM (Caisse Nationale d'Assurance Maladie) et la HAS (Haute Autorité de Santé) sur les financements et les remboursements, ce sont les premiers contacts », indiquait l'an dernier à Maddyness Jean-Louis Constanza, cofondateur de Wandercraft. Il semble que, depuis, la pépite ait décidé de passer une nouvelle étape en diversifiant ses cibles.