Malgré un marché immobilier en recul ces dernières années, la licorne française IAD, qui conçoit un réseau immobilier sans agences, continue de grandir et semble bien résister. Elle publie ses résultats annuels en exclusivité pour Maddyness.

Ainsi, en 2024/25, la proptech génère une activité de 520 millions d'euros, soit +14,7% par rapport à l'année précédente. Ce n’est pas la première fois qu’IAD dépasse ce cap symbolique. Elle l’avait déjà atteint en 2022 et 2023, mais était repassée en dessous l’année dernière. "Malgré la crise immobilière la plus sévère en France depuis 40 ans, IAD et ses entrepreneurs ont su démontrer leur résilience pour permettre à l'entreprise de repasser en un temps record au dessus du seuil symbolique de 500 millions de chiffre d'affaires. Avec une croissance moyenne de 36% sur le premier semestre 2025 dans ses 6 pays européens, l'avenir s'annonce radieux pour notre communauté d'entrepreneurs", commente Clément Delpirou, président du groupe IAD. Sur ces 520 millions d'euros, 70 millions d’euros proviennent de l’international. La startup est présente en Espagne, au Portugal, en Italie et en Allemagne. Dans ce dernier pays, elle a enregistré une croissance de plus de 83% ! 

Cap sur l'international 

La scaleup souhaite désormais axer son développement sur l'international. "Nous souhaitons intégrer le top 5 des acteurs immobiliers en Italie, Espagne et au Portugal, en moins de 10 ans. Notre ambition reste inchangée : nous voulons devenir leader dans chacun des pays dans lesquels nous sommes présents" affirme Clément Delpirou.

Pour rappel, IAD permet à toute personne de devenir agent immobilier, sous le statut d'indépendant. Elle lui met à disposition tous les outils nécessaires et l'accompagne en la formant. En échange, IAD se rémunère par une commission sur les ventes réalisées. Aujourd'hui, elle revendique plus de 18 000 professionnels indépendants avec lesquels elle travaille. Elle est par ailleurs rentable depuis sa création en 2008. A noter toutefois que la startup est sorti le mois dernier du next 40, qui regroupe les 40 startups les plus prometteuses. Elle ne répondait en effet plus aux deux conditions permettant d'intégrer l'indice : réaliser au moins 15% de croissance annuelle sur 3 ans et avoir réalisé les plus importantes levées de fonds entre 2022 et 2025. Sa dernière levée de fonds d'un montant de 300 millions d'euros remonte à 2021.