Si Xavier Niel a l'ambition d'héberger 1000 startups dans les futurs locaux de la Halle Freyssinet, Syntec Numérique souhaite accompagner les jeunes entreprises innovantes françaises à travers un programme baptisé "5000 startups". Celui-ci sera opérationnel dès le 1er septembre 2015 et a pour ambition de structurer les activités des startups, au-delà des problématiques « business » et « finance ».


Annoncé il y a quelques jours, le programme "5000 startups" vient compléter le paysage des dispositifs déjà proposés par les structures d'accompagnement comme les incubateurs, accélérateurs ou autres pépinières d'entreprise. Syntec Numérique, le syndicat professionnel des entreprises de services du numérique, souhaite alors se montrer actif auprès des jeunes pousses en leur donnant accès à ses services (accompagnement, coaching, mises en relation avec des grands groupes...), en échange d'une adhésion et d'une cotisation symbolique (soit environ 100 euros en 2015 et 200 euros en 2016).

« Au-delà de notre rôle de représentation, nous souhaitons répondre concrètement à leur besoin à travers les mêmes services et outils que pour tous nos adhérents. Pour cela, nous avons réuni autour de nous tous les experts nécessaires. Notre programme va également impliquer un certain nombre d’incubateurs, au cœur de l’écosystème numérique, avec lesquels nous signerons prochainement une convention de partenariat et qui nous permettront d’améliorer en permanence notre offre » raconte Bruno Vanryb, Président du programme « 5000 startups ».

Parmi les partenaires qui composent ce bouquet de services, Syntec Numérique s'est notamment entouré de professionnels de l'Assurance, du conseils en Innovation (F.Iniciativas, Neotech Assurances) et du droit. Une opération séduction qui a été lancée par Guy Mamou-Mani, président de Syntec Numérique, et qui semble avoir comme ambition d'augmenter le nombre d'adhérents (actuellement de 1500 sociétés), à travers cette initiative de "5000 startups".

« Depuis quelques années, Syntec Numérique a changé : nous avons voulu évoluer et pu ainsi accueillir de nouveaux adhérents aux métiers innovants, des jeunes pousses ou grandes entreprises. Nous avons ainsi créé de nouvelles commissions et nouveaux comités afin de répondre à leurs enjeux et nous nous devions d’avoir un service adapté à leurs besoins », conclue Guy Mamou-Mani.

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