Sixième accélérateur du groupe Wesley Clover mais premier en France, Alacrité compte capitaliser sur sa forte empreinte internationale et l’implication directe des industriels investisseurs pour accompagner une quinzaine de startups sur les cinq prochaines années.

Après le Canada, le Royaume-Uni et la Turquie, c'est désormais en France que Wesley Clover, à la fois holding de très nombreuses sociétés affiliées et véhicule d'investissement privé, a décidé de poser ses valises. Le groupe, dirigé par l'entrepreneur anglo-canadien à succès Sir Terence Matthews, a en effet décidé de répliquer son modèle d'accélérateur dans l'hexagone en lançant Alacrité France, à Lille, et plus précisément dans le quartier d’affaires Euralille.

Son crédo : À l'image d'un startup studio, Alacrité veut créer et accompagner les projets innovants des secteurs "des services numériques et des télécommunications à fort contenu logiciel" dans leur développement. Au total, ce sont une quinzaine de startups, portées par de jeunes diplômés, qui devraient voir le jour dans les cinq prochaines années, avant de profiter de la force de frappe du groupe Wesley Clover à l'international. 

Et pour appuyer ses ambitions, Alacrité, doté d'un capital de 8,5 millions d'euros, peut compter sur le soutien du fonds French Tech Accélération, géré par Bpifrance, dans le cadre de l’Initiative publique French Tech financée par le Programme d’Investissements d’Avenir (PIA), mais également de Hub One, filiale du Groupe ADP et des fonds Aleph 1 et Wesley Clover. 

Tout étudiant en fin de cycle d'études ou jeune diplômé ayant l'envie de se lancer dans une aventure entrepreneuriale pourra ainsi profiter des conseils et de l'accompagnement d'Alacrité France, qui, de son côté, prévoit de leur proposer "une année "startupique", à l’issue de laquelle, en cas de succès, ils créeront leur entreprise, obtiendront un financement d’amorçage et se verront attribuer une part du capital au titre de leurs efforts", précise le groupe dans un communiqué.