Terre d’accueil de plusieurs événements sportifs de grande envergure, le Brésil est un pays qui se développe à grande vitesse. Si vous souhaitez investir au Brésil, sachez que vous allez potentiellement entrer en contact avec un marché de près de 200 millions de personnes.[hr]

En effet, le Brésil a dépassé le Royaume-Uni en termes de PIB et est devenu la sixième puissance mondiale. Ce pays-continent compte environ 91 millions de personnes connectées à Internet, un chiffre impressionnant qu’aucun investisseur ne peut ignorer. Voici cinq raisons pour lesquelles vous devriez sérieusement penser à exporter votre startup au Brésil.

1- Un accès croissant à internet

La capitale du pays, Brasilia, mène une politique qui vise à augmenter le nombre de zones connectées gratuitement au WiFi. Dans un article récent, Business Wire explique que même les plages de Rio de Janeiro vont être connectées d’ici peu (lire l’article). Alors que le Brésil était bien connu du grand public comme étant le pays du football et du carnaval, il peut être maintenant considéré comme un eldorado pour l’industrie de l’internet.

2- Des Brésiliens connectés en permanence sur les réseaux sociaux

Les Brésiliens partagent absolument TOUT sur les réseaux sociaux et ont en moyenne environ 300 amis sur ces plateformes (Facebook ou Orkut).

Parmi un éventail de 2000 personnes, 60% des internautes brésiliens affirment que les pubs sur Internet les incitent à rechercher plus d’informations sur la marque ou le produit concerné, 42% au moins deux heures par jour en ligne, alors que seulement 25% d’entre eux passent autant de temps devant la télévision.

Internet a vraiment pris une ampleur spectaculaire au Brésil quand on sait que le matin, seulement 14% des Brésiliens lisent le journal, 33% regardent la télé, et 69% se connectent à Internet.

3- Les Brésiliens sur-consomment les vidéos en ligne

Vous ne le saviez peut-être pas, mais le Brésil est sixième au classement des pays les plus consommateurs de vidéos en ligne. Pour vous faire une idée, l’exemple de Poneis Malditos est édifiant : 1,8 million de vues en trois jours. Au Brésil, les sites de vidéos comptabilisent 310 millions de visiteurs par mois, avec plus de 3 milliards de minutes de temps passé sur ces sites.

Une enquête réalisée par Havas Digital, Qualibest et Globosat a montré que 96% des 1300 Brésiliens sondés ont accès à internet et regardent des vidéos sur YouTube, des sites d'actualités ou de divertissement. Pour preuve, 13 des 23 vidéos les plus vues du service Google sont en portugais.

Autre surprise de l'enquête, le faible taux de rejet de la publicité. Bien que 50% des sondés ne fassent pas attention à l'annonce publicitaire qui apparaît avant ou après la vidéo, 44% disent ne pas être dérangés par les annonces et 34% vont même consulter le site de la marque ou cliquer sur la publicité.

4- Le mobile en forte expansion

Le Brésil connaît une augmentation exponentielle de l’utilisation des Smartphones avec, selon l’ICD (International Data Corporation), 16 millions d’unités vendues en 2012 (soit une augmentation de 78%).

Au 1er trimestre de 2013, pour la première fois au Brésil la vente de Smartphones (216,2 millions) dépasse la vente de téléphones portables classiques (202,4 millions). Cette croissance s’explique notamment par une forte demande de la « génération Y » (les jeunes entre 18 et 30 ans).

5- De grands événements en perspective

Cela signifie... un sponsoring privé et un investissement massif du gouvernement dans les infrastructures pour la Coupe du Monde (2014) et les Jeux Olympiques (2016). Donc des opportunités à saisir dans tous les secteurs, notamment l’industrie et les services. Comme tout lancement d’une startup à l’international, il convient de connaître la langue, la culture et les habitudes du pays d’accueil. Etre sur place et aller à la rencontre de partenaires potentiels sont donc les premiers pas à réaliser.

Si vous pensez un jour venir au Brésil et y lancer votre entreprise, il est encore temps de prendre part à cette aventure excitante. Maintenant... !

Article rédigé par Alexandrine Brami, Digital Factory Brazil

Crédit Photo: Flickr