Osez l’IA, maintenant

L’intelligence artificielle n’est plus une promesse lointaine, c’est une transformation déjà à l’œuvre. Depuis deux ans et demi, nous vivons une accélération sans précédent : l’IA générative entre dans nos outils, nos métiers, nos usages. Mais une chose reste constante : l’écart entre les possibilités techniques et leur adoption réelle sur le terrain. Aujourd’hui, seules 8 % des TPE et 13 % des PME françaises utilisent l’IA. C’est peu. Trop peu. Surtout quand on sait à quel point notre écosystème est riche, inventif, foisonnant. La technologie est là, mais les freins restent puissants : peur de l’inconnu, complexité perçue, manque de temps ou de formation. C’est pour lever ces obstacles que le plan national « Osez l’IA », porté par Clara Chappaz, a vu le jour. Un plan ambitieux, concret, structuré autour d’un accompagnement massif (200 millions d’euros mobilisés), d’un réseau d’ambassadeurs dans chaque région, et de la formation de 15 millions de professionnels d’ici 2030.Accompagnons les dirigeants pour leur apporter des réponses claires à 2 questions : Pourquoi devrais-je utiliser l’IA ? Comment l’adapter à mon entreprise, mon métier, mon secteur ? En tant qu’ambassadeur de ce plan, je mesure la responsabilité, mais surtout l’opportunité que cela représente. Depuis 2023, j’ai eu la chance d’aller à la rencontre de nombreuses équipes, de partager des retours d’expérience concrets, d’observer les déclics. Ce que je retiens, c’est que l’adoption de l’IA ne passera ni par la peur ni par l’effet de mode, mais par l’expérimentation, la pédagogie, et la confiance. Il ne s’agit pas de remplacer, mais de renforcer. Pas de faire plus, mais mieux. En libérant les collaborateurs des tâches répétitives, en ouvrant de nouvelles perspectives créatives, en préparant notre économie aux défis à venir. Alors oui, le moment est venu d’oser. Oser tester, oser se former, oser s’entourer. Car si la révolution est déjà là, l’enjeu, désormais, c’est l’adoption. Et cette adoption ne se décrète pas. Elle s’accompagne. À nous tous de jouer.