L’application DROP permet de commander un voiturier qui vient prendre en charge le véhicule du mobinaute, le garer dans un lieu sécurisé, pour ensuite le restituer lorsqu'il en a à nouveau besoin. Nicolas de Crémiers, co-fondateur et président de DROP, a souhaité répondre aux questions de la rédaction.


Quel est votre constat de départ?

Le stationnement constitue une source de dépenses, de stress et une perte de temps quotidienne pour des millions de conducteurs. Par exemple, en ce moment à Paris, 20% des véhicules tournent pour se garer et les parisiens peuvent perdre jusqu’à 40 minutes dans certains arrondissements à rechercher une place de stationnement qui reste libre moins d’une minute.

Quelle est votre solution?

L’Application DROP ! Où que vous soyez, d’un simple clic depuis votre smartphone vous commandez un voiturier qui vient prendre en charge votre véhicule, le garer dans un lieu sécurisé et vous le restituer dès que vous en avez besoin. En fait, c’est simple avec DROP, vous ne vous garerez plus jamais !

drop

Quel est votre business model?

Nous souhaitons avoir une offre simple, claire et adaptée aux besoins des conducteurs et du marché du stationnement. Ainsi, dans notre modèle tout est compris, le service et le stationnement. Vous pourrez utiliser DROP à la commande où bien sous forme d’abonnements qui pourront être déclinés en BtoB. Nous réfléchissons également à une liste de services additionnels que nous pourrons proposer à nos clients : le lavage, le plein…

Qui sont les fondateurs?

Nous sommes trois co-fondateurs, Alban et moi-même (deux anciens de chez Coyote) et Geoffroy Roux de Bézieux (par le biais de société de sa société Notus Technologies). Nous avons souhaité adresser de manière innovante le problème du stationnement en proposant le « UBER des voituriers » : une nouvelle expérience simple, unique et digitale pour ne plus jamais avoir à se garer.

Pouvez-vous nous raconter votre plus belle anecdote de startuper?

Afin d’optimiser le temps de trajet de notre équipe de Droppers (voituriers), nous avons passé des heures entières dans les magasins et dans les rues de Paris pour tester tous les moyens de transports du skateboard en passant par les vélos pliables jusqu’à la trottinette électrique afin de trouver le plus adapté. L'avantage, c'est qu'aujourd'hui nous sommes incollables sur le sujet.

Quelle a été votre plus grosse galère?

Notre service est basé sur une application complexe avec un gros système d’information, il nous fallait donc un très bon CTO pour commencer l’aventure. Nous avons dès lors activé notre réseau pour trouver la perle rare… mais je vous confirme qu’elle porte bien son nom, car nous avons mis du temps à la trouver.

Recherchez-vous actuellement des fonds?

Notre priorité est avant tout le lancement opérationnel et commercial de DROP prévu en septembre 2015. Mais étant une startup, nous restons ouverts à toutes les propositions.

Une actualité particulière à mettre en avant?

Inscrivez-vous dès maintenant sur www.dropdontpark.com pour pouvoir tester gratuitement le service en avant-première. Et si vous souhaitez rejoindre notre équipe de Droppers (voituriers) : [email protected]