Le constat  qu'a fait Matthieu Jung est certainement partagé par tous : le café que l'on boit quotidiennement n'est pas bon. Pour faire découvrir le vrai bon goût du café, il a créé Jaiungrain, une box de café torréfié par de véritables experts. Il nous présente sa startup.

Quel est votre constat de départ ?

Savez-vous quelle est la production totale de café dans le monde en termes d’exportation ? Plus de 143 000 000 sacs de café de 60kg…Ce chiffre qui donne le vertige suffit à lui seul pour saisir l’impact du café sur la planète et donc nos vies de tous les jours.

Or, ce produit exceptionnel, qui continue à vivre même après avoir été récolté puis torréfié, est très souvent négligé. Mal torréfié, mal préparé, mal stocké… Aujourd’hui, toute la chaîne de production du café est bâclée dans un souci de volumes et d’économies d’échelle.

Quelle est votre solution ?

Quelques artisans luttent contre cette industrialisation massive du café en produisant du café de spécialité. Jaiungrain est une box de café de spécialité. Chaque mois, recevez du café de qualité fraîchement torréfié par de véritables experts, chez vous, accompagné de guides de dégustation non techniques.

Notre mission : faire évoluer les mentalités et démocratiser le café de qualité en France.

Pour y arriver, nous devons fournir du café de qualité aux particuliers et leur apprendre à déguster un bon café à l’aide de conseils publiés dans notre gazette. Le tout dans un langage simple, sans trop de technique, pour aller droit au but sans se prendre la tête, car ce qui nous intéresse, c’est de boire un bon café !

Quel est votre business model ?

D'abord en B2C, via un système d'abonnement de box. Puis, à terme, via un marketplace du café de spécialité.

Pouvez-vous nous raconter votre plus belle anecdote de startuper ? 

Le lancement de Jaiungrain : aucun retour négatif. Absolument zéro !
À chaque pitch, la personne est fan du projet ! Quelle motivation pour la suite !

Quelle a été votre plus grosse galère ? 

Convaincre des torréfacteurs n'est pas une mince affaire. Partant de rien, il faut réussir à leur prouver la solidité du projet, le sérieux et la vision long terme.

En effet, démocratiser le café et devenir un Nespresso killer peut paraître ambitieux mais c'est bel et bien notre projet.

Recherchez-vous actuellement des fonds ? 

Oui, nous avons besoin de 100 000 euros.

Une actualité particulière à mettre en avant ?

J'ai lancé un concours qui permet de remporter un abonnement à vie en se prenant, poing levé, avec une cafetière !
Sinon, j'ai lancé depuis peu la campagne de crowdfunding. Le thème est "rejoignez le mouvement du bon café ! "