Mardi 4 mars 2014, Arnaud Montebourg, Ministre du redressement productif et Bruno Bonnell, l'ex patron d’Atari, créateur d’Innorobo et président de Robopolis, ont annoncé le lancement de Robolution Capital, un fonds d'investissement de 80 millions d'euros (au lieu de 60 millions prévus initialement). Ce fonds a pour ambition de financer des projets innovants en matière de robotique de services, marché estimé à 17 milliards d'euros en 2013.

Parmi les investisseurs, on retrouve du côté public, BPI France (via la Caisse des Dépôts) et l'Europe (via l'European Investment Fund), tandis que du côté privé, des grands groupes français ont rejoint le tour de table: Orange, EDF, Thales ou encore AG2R La Mondiale...

Avec Robolution, la France se dote du premier fonds mondial de robotique, dont les investissements seront compris entre 300 000 euros et 3 millions d’euros.  A ce titre, Bruno Bonnell indique dans les colonnes de l'Usine Digitale que "450 entreprises en Europe dans lesquelles nous pourrions investir, ont été identifiées. Et les premiers investissements devraient être bouclés dans les trois mois qui viennent, avant l’été 2014"

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Pourquoi un tel engouement sur la robotique? Cette industrie représente des opportunités intéressantes en matière de développement économique pour les entreprises françaises, tant dans les services à la personne que pour les robots industriels et les drones.

Par exemple, Parrot s'intéresse de très près au développement de nouvelles applications en matière de drones civils. La marque au perroquet a récemment annoncé son arrivée au capital de 3 jeunes entreprises innovantes: Airinov (1,6 million d'euros), Delair Tech et EOS Innovation (1 million d'euros).

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