Catcher c'est l'esprit du Bon Coin dans une application géolocalisée qui s'inspire des codes de Tinder. En un swipe elle met en relation acheteur et vendeur qui se trouvent à proximité.


Ebay et Le Bon Coin ont ouvert la voie il y a quelques années et aujourd'hui de nombreuses jeunes pousses se sont lancées sur ce créneau de la vente entre particuliers. La dernière en date s'appelle Catcher, et permet à l'acheteur de voir ce qui est vente à proximité de l'endroit où il  se trouve.

Ameublement, décoration, mode, multimedia, il y en a pour tous les goûts et pour -presque- tous les budgets. Lancée au mois d'octobre, l'app compte déjà 3000 utilisateurs qui peuvent, pour le moment, vendre et acheter sans frais. Chloé Bismuth et Tarek Ouagguini, anciens concepteurs-rédacteurs en agence de pub se sont associés pour régler certains irritants liés aux ventes entre particuliers et ont commencé à plancher sur le sujet en février 2015. "Un jour j'ai dû traverser tout Paris pour vendre une paire de baskets, se rappelle Chloé Bismuth, à l'arrivée, elles ne convenaient pas à l'acheteur et j'ai donc perdu deux heures de mon temps."

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Incubée chez Paris&Co, la startup mise sur la géolocalisation pour faire gagner un maximum de temps à ses utilisateurs. Pour le moment disponible uniquement à Paris, l'application permet à chacun de filtrer selon sa propre définition de la proximité, de 200 mètres à 60 kilomètres. Sur le même principe que Tinder, les utilisateurs swipent à gauche pour refuser les articles dont ils ne veulent pas et swipent à droit pour les articles qui vont directement dans leur wishlist. Le vendeur peut ensuite accepter ou non la mise en relation, et ainsi entrer en contact avec ses potentiels acheteurs.

400 000 euros pour se développer

Armés d'une troisième personne en charge de la partie financière depuis le mois de juin, les deux cofondateurs sont actuellement à la recherche de 400 000 euros pour accélérer le développement de leur société. Le paiement en ligne est une fonctionnalité en cours de développement, qui permettra notamment à Catcher de pouvoir prélever une commission, et donc se rémunérer sur les ventes. "Nous développons un paiement in app à la Blablacar qui permet au vendeur de s'assurer que l'acheteur va se présenter au rendez-vous. S’il aime l’objet et qu’il l’achète la personne donne son code de vérification au vendeur et l'argent est transféré", précise Chloé Bismuth.

Avec 3000 utilisateurs, l'offre n'est pas encore assez importante pour ne pas tomber deux fois sur la même annonce mais les développements futurs promettent un algorithme préférentiel qui permettra de se voir proposer uniquement les articles les plus pertinents.

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Une photo publiée par Catcher (@catcher_app) le