Perdu entre vos différentes applications de CRM ? Angoissé par un emailing commercial ? Plusieurs startups françaises sont dans les starting blocks pour résoudre vos difficultés. Maddyness et Stripe s’associent pour vous proposer une sélection de pépites qui vous aideront à prospérer en 2018.

You Don’t Need a CRM

Fondé en 2013 par le pionnier de l’internet Sunny Paris (fondateur de Weborama) et Güven Urganci, You Don’t Need a CRM édite noCRM.io, un logiciel SaaS à destination des PME. Son objectif : faciliter la vie des commerciaux grâce à un outil commercial simple et peu onéreux – de 9€ à 15€ par mois. Développé sur le constat que les commerciaux n’utilisent pas les CRM et se contentent au mieux de les mettre à jour à l’approche de leur réunion commerciale, noCRM.io a fait de la simplicité son maître-mot. Ses fonctionnalités “plug and play” ne nécessitent aucune configuration.

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Les commerciaux peuvent créer très rapidement des opportunités que ce soit depuis une page LinkedIn, un fichier Excel ou en scannant une carte de visite avec l’application mobile. Ensuite, l'application noCRM.io affiche de manière synthétique les différentes étapes du pipeline à partir de ces données, ainsi que toutes les informations pertinentes pour finaliser la transaction. Le commercial, qui débute sa journée, sait exactement ce qu’il a à faire, tandis que le manager peut piloter sereinement ses équipes puisque 100% du deal flow est renseigné dans l’outil. Société française réalisant 70% de son chiffre d'affaires à l'international, You Don’t Need a CRM est présent dans 80 pays et a déjà conquis plus de 2000 entreprises clientes.

Sellsy

Créée en 2009 par Frédéric Coulais et Alain Mevellec, Sellsy naît du constat que la multiplication des applications et outils finissait par devenir tout simplement ingérable pour les commerciaux : CRM, Facturation, ERP, Support Client… Dans ce contexte, Sellsy propose un outil SaaS tout-en-un de pilotage du cycle client. Disponible à plusieurs tarifs selon la taille de l’entreprise - 40 euros par module et par mois jusqu'à cinq utilisateurs, 100 euros de six à quinze utilisateurs, 150 euros de 16 à 25 – Sellsy a l’ambition de répondre à la plupart de ses problématiques : des besoins marketing au suivi financier.

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Aujourd’hui, Sellsy dont le chiffre d’affaires s’élevait en 2016 à 2,5 millions d’euros, compte plus de 3 100 clients, plus de 15 000 utilisateurs et 50 employés répartis entre La Rochelle et Paris. Dernier ajout à la panoplie : Sellsy Phone, qui permet d’afficher automatiquement la fiche client lorsque ce dernier appelle. Une promesse à la clé : améliorer le suivi de leads notamment issu du trafic internet, et faire gagner plusieurs heures par semaine aux commerciaux.

sellsy

Pricing Assistant

C’est le vin qui est à l’origine de Pricing Assistant. Ou plutôt, le prix du vin : c’est ce que Sylvain Zimmer et Martin de Charette ont voulu connaître et analyser sur internet. De là jaillit l’idée de créer un outil qui aide les marques et les boutiques e-commerce à mieux vendre en fonction de leur positionnement tarifaire et leur acquisition adwords. Créé en 2013, la plateforme de Pricing Assistant intègre deux technologies. La première est un algorithme de veille tarifaire et concurrentielle, qui « matche » les produits identiques du catalogue de différentes enseignes (y compris sur les marketplaces).  

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La seconde est un algorithme de machine learning pour gérer des campagnes adwords en fonction des objectifs de croissance et de profit tout en réagissant aux prix de la concurrence. Pricing Assistant permet également aux marques de suivre les prix de leurs revendeurs et de conserver ainsi une cohérence dans leur pricing. Point original : le prix de l’abonnement à la veille tarifaire n’est pas déterminé en fonction du nombre d’utilisateurs mais du nombre de concurrents et de produits. Quant aux campagnes adwords, Pricing Assistant se rémunère grâce à une commission sur la valeur du budget géré. Une solution pour petites et grandes bourses qui a su séduire plus de 120 clients, et qui couvre aujourd’hui plus de 120 pays.

Mailjet

Née en France en 2010 et dirigée par Alexis Renard, Mailjet est une solution SaaS d’emailing destinée aux novices comme aux experts. Alors que l’on prédit depuis plusieurs années la fin de l’email, Mailjet revient aux faits : l’email est radicalement plus efficace que les réseaux sociaux pour acquérir des clients : jusqu’à 40 fois plus efficace selon une étude de McKinsey en 2014. Si réussir sa campagne d’emailing est crucial, les pièges sont nombreux : anti-spam, serveur sous-performant…, sans même parler du contenu. Mailjet veut simplifier l’affaire en s’adaptant au domaine d’activité et en permettant de créer des templates responsives, d’envoyer ses emails via des serveurs fiables, et de suivre ses statistiques en temps réel.

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Aujourd’hui, Mailjet veut offrir le plus haut niveau de confidentialité et de sécurité des données, et a obtenu à cette fin la certification ISO 27001 et mis en place les exigences strictes du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données). Mailjet envoie en moyenne un milliard et demi d’emails par mois, réalise plus de 60 % de son chiffre d’affaires à l’étranger et compte plus de 100 000 clients, dans 150 pays. Arrivée en 2ème place du classement Deloitte Technology Fast 50 France en 2015, la start-up accompagne des entreprises comme Microsoft ou AVIS mais aussi des start-ups comme Product Hunt.

Mention

La veille médias est généralement compliquée et difficile à gérer, ce qui peut la limiter aux seules personnes techniques. Mention le rend accessible à tous avec une interface intuitive et un design simple. Déjà connu des marketeurs et des communicants, Mention est une solution SaaS de veille médiatique et réseaux sociaux. Son concept est aussi simple qu’efficace : permettre à chacun de savoir ce qui est dit à son propos en ligne, avec un prix variable selon la taille de l’entreprise. Réseaux sociaux, médias d’actualités mais aussi forums et blogs sont ainsi scannés en temps réel, tandis que la recherche d’influenceurs est rendue extrêmement simple.

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Parmi les raisons de son succès, Mention a su répondre à une question qui empoisonne le quotidien de nombreuses entreprises : que faire lorsque son nom constitué d’un mot très courant ? Et la start-up y a répondu en se construisant une e-réputation tout en s’appelant Mention! Un vrai défi, en plus de construire un outil intelligent et facile d’utilisation. Créée en 2013 par Arnaud Le Blanc & Matthieu Vaxelaire, elle propose ses services dans plus de 120 pays pour ses 650 000 entreprises clientes et vient de remonter sa dix milliardième mention.

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DomRaider

Créée en 2013 par Tristan Colombet, DomRaider est spécialiste d’une activité inconnue du grand public : le « dropcatching ». Concrètement, DomRaider a développé un algorithme qui permet d’identifier et d’acheter rapidement des noms de domaine à fort potentiel dès leur expiration. Une fois ces noms de domaine identifiés et qualifiés, ils sont mis en vente sur le site de DomRaider. Le prix d’un nom de domaine varie en fonction de l’extension (.fr vaut moins que .com par exemple), et si plus d’un acheteur est intéressé par un nom de domaine proposé, alors ce dernier est vendu aux enchères au plus offrant.

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Particulièrement utilisé en e-marketing, le dropcatching a pour principal avantage l’amélioration du classement sur les moteurs de recherche, nerf de la guerre de l’e-réputation. Avec un chiffre d’affaires de 509 000 euros en 2016, DomRaider compte 30 employés et prévoit une quarantaine de recrutements prochainement. La start-up est ainsi devenue le leader européen sur ce marché en moins de 4 ans et explore désormais l’opportunité de créer une place aux enchères basée sur la blockchain.

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