Aventure excitante pour certains, virage effrayant pour d’autres, l’entrepreneuriat ne laisse pas les “seniors” indifférents. Par “seniors”, entendre des personnes de plus de 45 ans selon la récente étude menée par Adie, une association de conseil, de financement et d’accompagnement des entrepreneurs.
Les premiers cheveux blancs semblent donc loin de dissuader de se lancer dans l’entrepreneuriat, ce que viennent confirmer les résultats du sondage Adie, mené auprès de 1020 Français âgés de 45 à 69 ans.
71% des 45-69 ans considèrent qu’il n’est pas trop tard pour se lancer
Plus de la moitié (54%) d’entre eux pensent qu’il n’est pas plus difficile de se lancer quand on est “senior” et 71% d’entre eux considèrent qu’ils ne sont pas trop âgés pour se lancer. La proportion va décroissant : trois cinquièmes des quadragénaires se sentent potentiellement capables d’entreprendre, contre la moitié des quinquagénaires et un tiers des sexagénaires.
L’éventail est en effet vaste : la réalité de la vie n’est pas la même à 45 qu’à 60 ans. D’ailleurs, plus de 9 sondés sur 10 trouvent “aberrant” d’être considérés comme des “seniors” à partir de 45 ans seulement.
Qu’est-ce qui peut les pousser à drastiquement changer de travail ? Les répondants avaient deux réponses possibles. Il ressort quatre propositions, toutes autour de 30% : “réaliser un rêve” ou “s’épanouir”, “ne pas avoir de patron”, “changer d’horizon” et “gagner plus”.