Décryptage par Maddyness, avec platform58
9 août 2021
9 août 2021
Temps de lecture : 2 minutes
2 min
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Vitalité du BtoC, vague de recrutements, levées de fonds : Fintechs et Assurtechs ne connaissent pas la crise

Les créations d’entreprises dans la Fintech et l’Assurtech ne cessent de croître et si l’année 2020 fût un énorme défi pour les entreprises françaises, les jeunes pousses du secteur ont su tirer leur épingle du jeu et diversifier leurs offres.
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Republication d'un article initialement publié en janvier 2021

Malgré un contexte défavorable, la deuxième édition de notre panorama fintech et assurtech mené avec platform58, l’incubateur de la Banque Postale, qui se concentre sur les entreprises early stage, montre que la vitalité du secteur ne s’est pas tarie cette année. Recrutements et levées de fonds ont été menés tambour battant et plus de la moitié des sociétés interrogées dans le cadre de notre enquête annuelle estiment que la crise a eu un impact “plutôt positif” (48%) voire même “très positif” (5%) sur leur activité alors que seuls 30% déclarent au contraire que celle-ci a eu un impact “plutôt négatif’ (23%) voire “très négatif’ (7%).

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Si les fintechs tiennent toujours le haut du pavé avec 70 représentantes sur 87 entreprises recensées, les sociétés early stage de l’Assurtech restent, elles, timides, malgré la multiplication de services dédiés à des risques jusque-là peu couverts comme l’assurance voyage. L’année fut également propice au développement des services aux particuliers, alors que le modèle BtoB était jusqu’à présent le modèle phare pour la Fintech. Près de 52% des entreprises de notre cuvée 2021 proposent ainsi des produits et services destinés aux particuliers (contre 44% l’année dernière), et innovent sur des segments en pleine croissance comme la finance verte ou la gestion de l’argent personnel. Côté Assurtech en revanche, 60% des entreprises s’en tiennent toujours au BtoB.

Si les voyants semblent tous au vert, on note tout de même une sortie de nos radars de 42% des jeunes entreprises recensées l’année dernière. La faute à la crise ? Pas seulement puisque nos critères de recensement écartent naturellement d’une année à l’autre les startups plus matures (55% des cas). Viennent ensuite les sorties par le haut via une levée de fonds ou un rapprochement avec un grand groupe (29% des cas), ne laissant ainsi que 16% de sorties par le bas liées à un arrêt de l’activité, provisoire ou définitif, soit seulement 6 sociétés sur l’ensemble des 89 recensées l’année dernière.

Maddyness, partenaire média de platform58, l'incubateur de la Banque Postale