Robotisation, maintenance prédictive, réalité augmentée… Le gouvernement a confié une mission sur le développement de la 5G dans l’industrie française à Philippe Herbert, un ingénieur devenu financier, chargé d’aider cette dernière à développer les usines 4.0 du futur. « L’appropriation rapide par les industriels français » de la 5G, « porteuse d’innovations de rupture » et « moteur de l’industrie du futur » , est un « levier essentiel pour la compétitivité » de l’économie à court et long terme, affirme un communiqué du ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance diffusé pour l’occasion.
Malgré différentes actions en ce sens déjà lancées via le plan de relance, « l’adoption effective de la 5G » par les grands groupes, entreprises de taille intermédiaire, et petites et moyennes entreprises « reste un défi particulièrement important » note la lettre de mission de Philippe Herbert, en insistant pour que les « PME et ETI » soient « sensibilisés aux bénéfices concrets de la 5G pour leur activité » . Il sera aussi chargé de « repérer les freins » au développement de cette technologie dans l’industrie.