Malgré des recrutements importants entre 2020 et 2022, le dirigeant invoque deux causes majeures pour justifier cette décision : " Entre le retour à la normale post-Covid et le fléchissement de la croissance en 2022, OpenClassrooms comme l’ensemble des entreprises de l’edtech a dû s’adapter à une situation nouvelle ", explique Pierre Dubuc. La startup propose de " rétablir l’équilibre " via un plan de départ volontaire qui " a été approuvé sans réserves " par le Comité social et économique (CSE). Ce dispositif vise à soutenir les projets de reconversion, de formation, de création et reprise d’entreprise ou encore de mobilité géographique. 

La publication de Pierre Dubuc a également vocation à rassurer les parties prenantes de l’entreprise quant la santé économique de la startup : " OpenClassrooms est une entreprise solide : nous comptons aujourd’hui autour de 10 000 étudiants sur des parcours diplômants répartis un peu partout sur le territoire français, et de plus en plus au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, tous inscrits sur notre cinquantaine de parcours certifiants [...]  en 2022, ce sont plus de 44 000 individus qui ont progressé dans leur carrière grâce à OpenClassrooms.

Le cofondateur n’a pas manqué de rappeler la mission originelle de l’entreprise comme pour (re)donner une ligne directrice commune à ceux qui restent : " Nous portons haut notre mission de rendre l’éducation accessible, en plaçant l’employabilité de nos étudiants au cœur de tout notre modèle pédagogique. " Un message de gratitude a également été adressé aux personnes qui quittent l’aventure.