Tous mes concurrents s’entraînent comme des malades, raconte Erwan Konaté, double champion du monde junior de saut en longueur. J’ai donc besoin d’un petit quelque chose en plus pour faire la différence le jour des épreuves olympiques. Et il faut vivre avec notre ère : les données sont devenues indispensables pour s’adapter et réaliser les plus grosses performances.” 

En présence de la ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques Amélie Oudéa-Castéra, l’entreprise américaine Salesforce a ainsi annoncé son nouveau programme “Athletes in Tech”, et son soutien au Comité Olympique.

Maximiser les performances

Notre outil baptisé Tableau rassemble déjà des données pour plus de 15 000 athlètes, explique Noémie Claret, responsable du partenariat olympique et paralympique de Salesforce. C’est une technologie low-code qui permet aux athlètes et à leurs coachs d’être indépendants dans leur utilisation des données. Ils peuvent ainsi analyser la vitesse et l’amplitude des foulées, l’angle des chevilles lors des points de contacts au sol ou la rotation des hanches dans un geste technique par exemple.”

Les données récoltées par l’outil aident ainsi les sportifs de haut niveau à optimiser leurs performances et à prévenir d’éventuelles blessures. L’objectif est de leur donner toutes les informations pour les aider à briser des records. “Quand je vois toutes les données dont Erwan va profiter, je suis un peu jaloux, confie Daniel Narcisse, ancien champion du monde de handball et parrain du programme “Athletes in Tech”. Durant ma carrière, je n’avais qu’un chronomètre et quelques poids pour la musculation. J’aurais aimé avoir ce genre d’outils qui lui permettront de battre ses adversaires lors des épreuves.

Accompagner la transition professionnelle des athlètes

Tournés entièrement vers la pratique de leur sport, les athlètes n’ont pas toujours l’envie ou la chance d’anticiper leur avenir professionnel. Avec son programme “Athletes in Tech”, Salesforce entend accompagner les athlètes dans leur reconversion professionnelle en créant des passerelles entre le sport de haut niveau et les métiers du numérique.

"Ce n’est pas parce qu’un athlète n’a pas de bac+5 et 10 ans de code derrière lui qu’il n’est pas pertinent dans un métier de la Tech, exprime Émilie Sidiqian, Directrice Générale de Salesforce France. Ces sportifs incarnent surtout des valeurs de partage, de générosité et de dépassement de soi chères à toutes les entreprises.”

Le programme, d’une durée de huit semaines, se compose de sessions de mentorat hebdomadaires animées par des salariés de Salesforce. Ils bénéficieront aussi de quatre ateliers pédagogiques et de 60 heures de cours en lignes.

"Je suis heureuse de voir que les entreprises aident les sportifs à mieux maîtriser leurs performances sur le terrain et qu’elles se mobilisent pour leur ouvrir des portes après leur carrière, déclare Amélie Oudéa-Castéra."

Le rendez-vous est pris en 2024.