Après un premier closing à 35 millions d'euros mi-2021, Ring Capital annonce le closing final de son fonds de Venture Capital impact, Ring Mission, à 66 millions d'euros, dépassant ainsi son objectif initial de 50 millions d’euros : "Ce delta nous permettra d’accompagner nos startups encore plus loin et éventuellement d’augmenter nos tickets d’investissements", commente Nicolas Celier, cofondateur de Ring Capital.

Les investisseurs historiques de Ring, dont Tikehau Capital, Bpifrance, BNP Paribas, Mirova et Danone, ont renouvelé leur confiance, et de nouveaux investisseurs, tels que le Fonds Européen d'Investissement (FEI) et la Fondation Visa les ont rejoints. Ring mission peut aussi compter sur la communauté de mentors de Ring Capital, avec des entrepreneurs tels que Jean Moreau fondateur de Phenix ou Marie Eloy, fondatrice de Bouge ta Boîte qui apportent leur soutien, leur expertise et leur réseau aux entrepreneurs financés par Ring Mission.

Ring Mission investit, en early-stage, des tickets compris entre 500.000 euros et 5 millions d'euros dans des startups qui développent des solutions pour répondre aux défis environnementaux et sociaux. "Notre deuxième closing montre l’adéquation de notre approche d’impact avec la vision des investisseurs institutionnels qui prennent conscience qu’il faut agir ensemble de façon urgente et que l’impact sera une condition sine qua non de création de valeur dans les prochaines décennies", déclare Nicolas Celier.

Dix investissements réalisés dans des startups à impact

Ring Mission a investi, en tant qu’actionnaire minoritaire, dans 10 startups depuis 2021, dont 3 à l’international. Le fonds prévoit au total une vingtaine d’investissements sur deux thématiques phares : le financement de la transition environnementale et la justice sociale. Un nouvel investissement devrait être annoncé à la sortie de l’été dans le domaine de l’inclusion des seniors. "Nous ne sommes pas un fonds sectoriel, mais de fait, nous investissons majoritairement dans la transition énergétique, l’économie circulaire, la transition agricole, la gestion de l’eau et des déchets et l’accès à l’emploi, à la formation et à la santé", partage Nicolas Celier.

Chaque société du portefeuille doit répondre à la vision de Ring Capital en matière d'impact, via la définition d'indicateurs de performance et d'objectifs quantifiés et mesurables. "Les critères sont propres à chaque investissement, mais nous utilisons aussi des indicateurs classiques comme les tonnes de CO2 ou de plastique évitées. Dans tous les cas, les indicateurs doivent être corrélés au maximum à l’activité et au chiffre d’affaires", commente Nicolas Celier. "Typiquement, quand on investit chez O’clock, une école digitale de développeurs web qui cible les personnes éloignées de l’emploi et du numérique, on regarde l’origine géographique des apprenants, le pourcentage de ceux qui arrivent à décrocher un CDI à l’issue de la formation, et celui de ceux qui sont toujours en poste un an après", détaille Nicolas Cellier.

50 % du carried interest, la commission de performance des équipes d'investissement, est basé sur la réalisation de ces objectifs. "Si les objectifs financiers sont atteints, mais que les objectifs d’impact ne sont pas satisfaits, 50 % du montant du carried va dans Ring Foundation, un fonds de venture philanthropique qui investit dans de jeunes associations à fort potentiel d’impact. Pour nos Limited Partners, c’est la garantie de l’impact de leur investissement", conclut Nicolas Celier.