Deux jours de conférences, de rendez-vous business et de job dating pour prolonger et stimuler la collaboration entre les grands groupes du secteur de l’assurance et les startups françaises. 

Changement climatique, cybersécurité, vieillissement de la population : le monde change à toute vitesse et de ces bouleversements, naissent de nouveaux risques auxquels le secteur de l’assurance tente de répondre. Face à ces changements rapides, les grands acteurs du marché peuvent plus que jamais compter sur les insurtech afin d’adapter leurs services et leur offre. “Le secteur de l’assurance a atteint en 2023 une maturité pour travailler avec des acteurs innovants qu’il n’avait pas encore il y a quatre ou cinq ans”, assure Alexandre Jeanney, directeur de French Assurtech : “90% des insurtech sont déjà au service des grands groupes, mais cette collaboration est appelée à se poursuivre, et surtout à se développer”.

C’est tout le programme du salon de l’Innovation numérique, de l’Insurtech et du risque (INNN), qui se tiendra à Niort, les 10 et 11 octobre prochain. Deux jours de conférences, de rendez-vous business, et de job dating (pas moins de 1000 postes sont à pourvoir dans le secteur actuellement), et de nombreux sujets au calendrier: amélioration de la chaîne de valeur et des process internes des grands groupes, utilisation de l’IA générative et du RPA… 

Les nouvelles technologies viennent ainsi se mettre au service de l’activité “classique” des grands groupes d’assurance. “En clair, ces startups aident les grands groupes à passer au 21e siècle”, résume Alexandre Jeanney. 

Et celui-ci de citer quelques exemples des startups présentes sur le salon : Finovox, qui utilise l’intelligence artificielle pour lutter contre la fraude aux assurances. Dotaki travaille, elle, sur l’analyse d’émotions sur le parcours utilisateur. De son côté, Odaptos s’est spécialisée dans le test utilisateur par l’intelligence artificielle. 

Des enablers, mais également des startups qui viennent aider les assureurs à aller au-delà de leur coeur de métier en fournissant d’autres services : “on a par exemple des startups qui viennent fournir des services aux personnels aidants: c’est une optique intéressante à explorer pour les assureurs qui souhaitent compléter leur offre”, poursuit Alexandre Jeanney. Flow.stop, de son côté, fournit aux habitants des dispositifs gonflables anti-inondations. “On aide ainsi l’assureur à ne pas être qu’un assureur”, résume-t-il. 

Les startups françaises et européennes sont ainsi invitées à venir sur le salon “prendre le pouls” des grands groupes d’assurance, afin d’identifier leurs besoins et leur proposer leurs services. 

Pour s’inscrire à l’événement, c’est par ici