Après Tupperware, Le Coq sportif ? C’est en tout cas le prochain défi que se serait fixé Cédric Meston, fondateur d’Happyvore, foodtech spécialisée dans des produits végétaux alternatifs à la viande. L’entrepreneur, qui a quitté Happyvore, se positionne désormais sur le créneau de la reprise d’entreprises en difficulté, enregistrant un chiffre d’affaires de maximum 200 millions d’euros. C’est ce qu’il a notamment réalisé en mars dernier avec le rachat de Tupperware, célèbre marque américaine de boîtes de conservation alimentaire, en France. L’entrepreneur a déjà repris cinq entreprises à la barre du tribunal. Et il ne veut pas s’arrêter en si bon chemin.

Cédric Meston serait ainsi intéressé pour reprendre Le Coq sportif, marque française de vêtements sportifs qui fut l’équipementier de la délégation française lors des Jeux de Paris 2024. Celle-ci est en redressement judiciaire depuis novembre dernier. Pour cela, Cédric Meston s’associerait avec l’homme d’affaires franco-suisse Dan Mamane. Ce dernier a notamment acquis, puis revendu les activités suisses de Conforama. Il est entré aussi au capital de la marque de vêtements de ski de luxe Ogier. A leurs côtés, on trouve aussi Alexandre Fauvel, ex-dirigeant de Fusalp.

Xavier Niel aussi sur les rangs 

Ce consortium devra faire face à une deuxième offre portée par un autre consortium. Celui-ci est composé de NJJ, la holding de Xavier Niel, du groupe américain Iconix (Lee Cooper, Umbro) et d’un certain Teddy Riner, champion olympique et star du judo. Cependant, et malgré la célébrité de ces noms, c’est bien la première offre qui serait ultra-favorite. Selon L’Informé, les créanciers et salariés du Coq sportif penchent en faveur du consortium mené par Dan Mamane.

Fondée à Romilly-sur-Seine (Aube), la marque compte environ 300 salariés en France. L'équipementier sportif est endetté envers des acteurs publics pour un montant compris entre 60 et 70 millions d'euros. L'entreprise a notamment bénéficié de plusieurs prêts de l'État français d'un montant total de 42 millions d’euros. Le verdict du tribunal de commerce de Paris est attendu le 4 juillet.