Gojob, c’est plus de 250 collaborateurs, une présence transatlantique et une mission sociale forte – rendre l’accès à l’emploi plus fluide et équitable grâce à la technologie. Son outil propriétaire, Aglaé, automatise l’ensemble du processus de recrutement, du sourcing à la préqualification, jusqu’à l’entretien avec un recruteur. Mais derrière cette vitrine technologique, un enjeu restait à relever : donner à l’équipe marketing les moyens d’orchestrer, en toute autonomie, une expérience utilisateur omnicanale, personnalisée et réactive.

« Nous étions arrivés à la limite de notre CRM legacy : trop dépendant de la tech, limité à l’email, complexe à utiliser, sans accompagnement métier », confie Sabrina Roze, Directrice Marketing B2C chez Gojob. « Nous avions besoin de reprendre la main sur l’ensemble du cycle de vie utilisateur, de la candidature à la fin de mission, et de prioriser les canaux les plus efficaces, notamment le push et le SMS. » Gojob prend donc la décision de migrer vers la Customer Engagement Platform de Batch.

Des fondations data solides, clé d’une migration express

La réussite du projet tient d’abord à la maturité data de Gojob. Toutes les données utilisateurs étaient déjà centralisées, nettoyées et structurées dans un data warehouse, prêtes à être activées. « Cette organisation a été déterminante : la synchronisation native avec Batch via notre connecteur Hightouch a permis d’automatiser l’activation des données, sans friction technique. » Pour Thomas Loup, Head of Solution Engineering chez Batch, « c’est l’exemple même de la puissance d’une stack data bien pensée : le marketing gagne en autonomie, la tech reste concentrée sur l’innovation produit, et la migration s’opère sans douleur. »

Six semaines  : c’est le temps record qu’il aura fallu pour basculer l’ensemble du CRM de Gojob sur Batch, là où la moyenne du secteur dépasse souvent trois mois. Un exploit rendu possible par une organisation projet millimétrée  : équipe restreinte mais experte côté Gojob, pilotage serré avec Batch, routines et outils de suivi partagés, et surtout, une refonte complète des programmes CRM plutôt qu’un simple copier-coller.

« Le plus gros défi, c’était le timing. Nous avons mobilisé un freelance pour renforcer l’équipe, et chaque étape était documentée, suivie, priorisée. La templétisation du plan de taggage a fluidifié la communication entre marketing et tech, et permis de piloter la migration sans perte d’information», raconte Sabrina Roze. 

Du legacy à l’omnicanal, une transformation culturelle

Changer de CRM n’est pas qu’un sujet d’outil, c’est une transformation profonde de l’organisation. « Nous avons dû repenser nos workflows, moderniser nos flux de données et refondre nos programmes pour exploiter tout le potentiel de l’omnicanal », explique Sabrina Roze. L’équipe marketing, historiquement dépendante de la tech, gagne aujourd’hui en autonomie  : ciblages, scénarios, choix des canaux, tout est piloté en temps réel, avec une granularité et une réactivité inédites.

Cette mutation s’accompagne d’une montée en compétence : « Nous avons formé nos équipes à l’usage de la data, à la logique des pipelines et à la gestion des canaux push et SMS. L’objectif : être capables de tester, d’itérer, de mesurer la performance et d’industrialiser rapidement les meilleurs parcours. »

Le bilan ? Une expérience utilisateur plus fluide, cohérente sur tous les points de contact, et une capacité à prioriser les canaux les plus rentables grâce à l’analytics en temps réel. L’équipe CRM, désormais autonome, peut lancer de nouveaux use cases en quelques jours, là où il fallait auparavant des semaines de développement.