Nouvelle annonce pour Trade Republic, la fintech allemande valorisée 5,4 milliards d'euros. Après l'ouverture d'un "hub technologique" à Paris et la création d'un compte courant rémunéré pour ses clients avec un IBAN français, la néobanque révèle cette année qu'elle permet désormais à ses clients européens d'investir dans des entreprises non cotées, et notamment dans des startups. Trade Republic va ainsi élargir sa gamme de produits, après le compte-titres, le PEA pour l'épargne et les cartes de paiement pour la banque. Ce nouveau produit est déjà disponible. 

« Le non-coté c'est la dernière case qu'il nous manque pour permettre la rencontre entre l'épargne des gens et les capitaux propres de nos entreprises qui en ont tant besoin en Europe ! Le non-coté ce sont les champions discrets de notre économie, le tissu d'entreprises de tailles intermédiaires, les industries en région, etc... et bien sur les startups ! Rendre accessible cette classe d'actifs au plus grand nombre est une étape importante pour la construction de notre plateforme d'investissement, en plus des fonctionnalités, bancaires, boursières et d'épargne que nous proposons à nos 10 millions de clients en Europe" se félicite Vincent Grard, country manager France de Trade Republic.

Investissements à partir d'un euro 

Pour cela, Trade Republic a conclu un partenariat avec l'Américain Apollo Global Management et le Suédois EQT, deux sociétés de gestion spécialisées dans l'investissement d'entreprises non-cotées. Les clients pourront investir dans ces sociétés à partir de seulement un euro. Ils pourront , s'ils le souhaitent, céder leurs actions sur la place de marché interne de Trade Republic.

La fintech allemande est Implantée depuis cinq ans en France. Elle revendique plus d’un million de clients sur notre territoire. Ce qui en fait son deuxième marché derrière l’Allemagne. En plus de la France, Trade Republic souhaite concentrer ses forces en Europe, où elle déjà présente dans dix-sept pays. « Nous avons pris la décision il y a deux ans, de nous concentrer sur le continent européen et sur la meilleure manière de l'adresser . Nous avons acquis un vrai savoir-faire sur ce continent. Et nous pensons que sur ce marché européen, nous pourrons valoir des dizaines de milliards d’euros ».affirmait à Maddyness il y a quelques mois Christian Hecker, cofondateur et CEO de la startup