Créée en 2015, la marque Shammane développe des montres connectés haut de gamme, qui ne lésinent ni sur la technologie ni sur le design. Après une campagne de crowdfunding réussie en fin d'année 2015, l'équipe vient de lever 300 000 euros pour développer la marque.

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Incubés dans le Google Fashion tech campus à Londres, ils ont déjà levé près de 60 000 dollars sur Indiegogo pour développer leur montre connectée pas tout à fait comme les autres. Design et élégante, la montre Shammane prend actuellement vie. En attendant que les premiers soutiens la reçoivent entre avril et juin, l'équipe, emmenée par Erwan Colin et Arnaud Lancelot, annonce leur première levée de fonds de 300 000 euros, menée auprès de plusieurs investisseurs : Hugues Souparis via son fond ENOWE, Grégory Wagemans, Thomas Martin Chave et Ghislain Foucque.

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"Dans l’univers des objets connectés il est vital d’accélérer sa croissance pour s’offrir de la visibilité sur un marché en ébullition. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi d’ouvrir notre capital : cela nous permet de construire une marque tout en optimisant notre time to market. En plus de notre levée de fonds via des investisseurs nous avons réussi à lever via des prêts bancaires garantis BPI qui ont été d’une grande aide." , développe Erwan Colin.

Après un premier voyage chez les fournisseurs à Hong Kong, les fondateurs de Shammane y sont attendus le mois prochain pour y découvrir leurs premiers prototypes fonctionnels. 100% du « mechanical & structural » design sera alors prêt, tout comme 50% du software, "émotion garantie après une année de travail!" , anticipe Erwan Colin.

Les ventes s'effectueront sur le site de la marque, avec un objectif de 1000 montres d'ici la fin de l'année 2016, et si cette première année test est concluante, la marque pourrait être distribuée dans les concept stores et les boutiques de vente en ligne qui approchent déjà Shammane. "Des partenaires nous ont contactés sans que nous n’ayons signé quoi que ce soit. On s’aperçoit que des marchés s’ouvrent à nous : on voit que le Japon représente un vecteur de croissance formidable. On l’avait entre aperçu lors du crowdfunding (alors que nous n’avons jamais visé cette zone géographique), cela se confirme avec les demandes de concept stores souhaitant distribuer Shammane à sa sortie." , conclut Erwan Colin.