Le marché du vrac a atteint 1,2 milliard d’euros tous circuits confondus, en 2019, selon Réseau Vrac. Ce chiffre d’affaires représente une augmentation de 41% par rapport à l’année précédente et l’organisation prévoit déjà qu’il dépassera les 3 millards d’euros en 2022. C’est sur ce créneau que se sont mis Sébastien Becker, confondateur de l’écosystème Ulterïa, et Gérard Bellet, fondateur de Jean Bouteille, un distributeur de vrac liquide.
Avec leur nouvelle marketplace WeBulk, en ligne depuis septembre 2020, ces derniers proposent de mettre en relation directement les épiceries indépendantes et les producteurs bio et engagés dans une démarche zéro déchet. Les épiceries peuvent ainsi s’approvisionner auprès de plusieurs fournisseurs différents, et centraliser le tout en une seule commande, livrée 72 heures après le paiement de cette dernière.
Première supply chain zéro déchet
Côté fournisseurs, la place de marché leur permet de faciliter leur logistique en vendant leurs produits à différents distributeurs via une même plateforme. Cela leur fait ainsi gagner du temps sur la prospection et gère pour eux des processus logistiques et administratifs complexes. WeBulk se rémunère en prenant une commission sur les transactions effectuées via sa solution.
« Nous avons à cœur d’apprendre avec nos partenaires et leur rendre visite si possible : il est important pour nous de les connaître personnellement pour partager les valeurs qui nous réunissent, précise Anne Le Goff, l’une des six salariées de l’équipe. Nous préférons des entreprises familiales et/ou indépendantes et veillons également au respect du droit du travail. Bien sûr, ces producteurs travaillent en vrac et sont attentifs aux déchets qu’ils génèrent : si un packaging est nécessaire, il sera recyclé et/ou recyclable » .