La série-documentaire “Deeptech, au coeur des innovations de rupture” est issue de la collaboration entre le CNRS et Maddyness. Nous vous proposons de découvrir des startups issues de la recherche fondamentale, également appelées startups Deeptech.
Dans ce quatrième épisode, nous nous intéressons aux bénéfices apportés par la collaboration entre entreprises et recherche publique, et comment des startups se forment, à la croisée de ces deux acteurs de l’innovation en France.
Une mutualisation des connaissances au bénéfice de l’innovation
La force de la collaboration entre les entreprises et la recherche publique réside principalement dans l’échange de ressources qui se fait entre ces deux entités. D’un côté, les laboratoires apportent à l’entreprise une expertise dans leur domaine de prédilection. De son côté, l’entreprise complète cet apport avec des moyens financiers et en ressources humaines. Une collaboration qui permet de faire avancer la recherche, côté laboratoire, et développer l’innovation et le marché, côté entreprise.
C’est notamment ce que relève Jean-Luc Maria, CTO et fondateur d’Exotrail, une startup spécialisée dans des solutions de mobilité pour les petits satellites. C’est grâce à la création du laboratoire commun Oracle, en collaboration avec le CNRS, que cette startup a vu le jour.
En effet, passé par la recherche au CRNS, Jean-Luc Maria a très vite repéré les opportunités de développement que pouvaient offrir le CNRS à Exotrail, notamment grâce à son expertise en propulsion électrique. Le premier bénéfice à collaborer avec le laboratoire a été « de pouvoir garder, en tant que jeune entreprise, la capacité à mener des projets innovants sur le moyen et long terme, quand l’entreprise est plutôt centrée sur des développements à court-terme« .