Plus rien n’arrête les startups françaises établies à l’activité rentable ou en tout cas aux rentrées commerciales assurées et exponentielles. Sorare, ManoMano et maintenant Mirakl : ces jeunes entreprises du numérique à l’énorme potentiel de croissance n’ont aucun mal à trouver les investisseurs capables de leur fournir les financements, assurant à la fois le recrutement de profils à haute valeur ajoutée et leur déploiement international.
Mirakl, éditeur de logiciels spécialisé dans les places de marchés en ligne, qui permettent aux distributeurs de proposer une offre pléthorique à leurs clients sans avoir à gérer les stocks, en agrégeant des vendeurs tiers.e, qui avait déjà levé 300 millions de dollars en septembre 2020, revendique « la cinquième plus importante » levée de fonds « pour une entreprise du secteur des logiciels (SaaS) en Europe », et la plus importante en France dans ce secteur, selon son cofondateur Philippe Corrot, contacté par l’AFP mardi, après l’annonce d’un tour de table de 555 millions de dollars.
Avec les fonds levés auprès de prestigieux investisseurs comme le californien Silver Lake, Mirakl prévoit de recruter 350 développeurs pour travailler sur l’intelligence artificielle, ou de déployer « de nouvelles fonctionnalités » comme le dropshipping, qui consiste à mettre en vente un produit que l’on n’a pas encore en stock mais que l’on obtient auprès d’un fournisseur.
Selon le décompte effectue par Maddyness avec les donnés de la plateforme Dealroom, Mirakl réalise ainsi la deuxième plus importante levée de fonds de l’histoire de la French Tech. Créée en 2012, l’entreprise avait annoncé début janvier avoir réalisé une année 2020 « assez exceptionnelle« , avec un volume d’affaires sur les places de marché de ses clients (Gross Merchandise Value, indicateur de référence de l’activité des places de marché en ligne) de 3,1 milliards de dollars (2,6 milliards d’euros environ).