Moteur de changement ou de prise de conscience, la pandémie a poussé un certain nombre de Français et Françaises à changer d’emploi, d’entreprise ou même à se lancer dans l’entrepreneuriat. Ainsi, la crise a été un déclencheur pour 21% des 1500 entrepreneurs interrogés dans une étude réalisée par Initiative France, réseau associatif de financement et d’accompagnement des créateurs, repreneurs et développeurs d’entreprise.
Ce chiffre monte à 30% si on se concentre sur les moins de 30 ans. L’étude révèle également que l’entrepreneuriat est une voie de reconversion importante (30% dans ce panel), particulièrement chez les plus de 45 ans (37%) et dans les domaines de l’éducation/santé social et de la restauration.
Avoir un impact positif sur la société
Principalement motivés par l’envie d’être leur propre patron (47%) et d’affronter de nouveaux défis (20%), les entrepreneurs lancés en 2021 accordent une place majeure à l’impact environnemental et social de leur projet. Si seuls 15% d’entre eux disent entreprendre pour mener un projet qui a du sens, 71% d’entre eux ont mesuré l’impact écologique de leur idée au moment de la structurer – 14 points de plus qu’en 2020. Ce chiffre monte à 80% pour les entreprises du secteur industriel et à 90% pour les projets agricoles.
Cet engagement résulte en premier lieu de conviction et de leur envie d’avoir un impact positif sur l’environnement (70%) mais répond également au besoin de faire des économies (14%) et aux attentes des clients (13%). Les principales mesures prises pour limiter leur empreinte environnementale sont le tri des déchets et le recyclage, le fonctionnement via des circuits-courts -principalement dans l’hôtellerie/restauration – et l’utilisation de produits respectueux de l’environnement.