Un nouveau board pour France Digitale. Hier soir, la plus grande association de startups françaises a renouvelé la moitié de son conseil d'administration. Ce dernier est composé de douze membres, à moitié d'entrepreneurs et à moitié d'investisseurs. Six nouveaux profils ont donc rejoint l'instance de direction.

Parmi eux, pour le collège "Entrepreneurs", nous retrouvons Jade Francine, cofondatrice de We Maintain, spécialiste de la maintenance d'ascenseurs, Julie Ranty, ancienne directrice générale de VivaTech, qui a fondé sa startup Pollen, place de marché de formation professionnelle aux métiers de la tech, et Xavier Zeitoun, cofondateur de Zenchef, application de réservation de restaurants. Ces deux derniers intègrent pour la première fois l'instance. 

Pour le collège "Investisseurs", ont rejoint le conseil d'administration Elina Berrebi, associée fondatrice de Revaia, qui vient de closer 250 millions d'euros pour son deuxième véhicule growth, Benoist Grossmann, coprésident actuel de France Digitale et managing partner chez Eurazeo, et enfin Jérôme Masurel, fondateur de 50 Partners. Eux trois étaient candidats à leur réélection. 

"Un rôle d’agrégateur de l’écosystème"

Ces six nouveaux membres ont été élus pour trois ans par les 2 000 membres de l’association. L’an passé, ce sont six membres aussi, trois investisseurs et trois entrepreneurs, qui suivi le même processus. Parmi eux, on peut citer  Frédéric Mazzella, fondateur de Blablacar, Axel Dauchez, fondateur de Make.org et Laetitia Carle, COO de Greenly.  Pour Audrey Soussan, general partner de Ventech réélue en juin dernier, « être board member chez France Digitale, c’est tenir un rôle d’agrégateur de l’écosystème, capable de remonter les besoins et les difficultés des startups et VCs, tout en imaginant des solutions activables et court terme qui sauront impacter positivement le plus grand nombre. ». 

Le board travaille main dans la main avec l’équipe exécutive de France Digitale qui compte trente collaborateurs. « Pour réussir cette mission, il est impératif d’être ancré dans le quotidien des startups - entre prise de risque, hypercroissance et technologies de rupture - tout en développant une prise de hauteur macro-économique qui permette de décrypter les enjeux de notre écosystème et nous aider à y répondre », souligne Maya Noël, directrice générale de l'association.