1er : Xavier Niel (Iliad) : Numéro 7 selon Challenges, fortune estimée à 27,9 milliards d’euros
Xavier Niel sait-il faire une seule chose à la fois ? Créateur de Station F, entrepreneur de renom, fondateur de l’école 42 et humoriste le temps d’un soir à l’Olympia, le mari de Delphine Arnault n’en finit plus d’enchaîner les casquettes. Pourtant, c’est bien celle de dirigeant du groupe Iliad, fort d’un chiffre d'affaires de 10 milliards d’euros, qui lui rapporte le plus, dont il est actionnaire à 96%. Xavier Niel est également actionnaire dans plusieurs centaines de startups et possède 15% du géant des centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield.
2e : Timothée Lacroix, Arthur Mensch, Guillaume Lample (Cofondateurs de Mistral AI) : Numéro 40 selon Challenges, fortune estimée à 3 milliards d’euros
Les rockstars de la French Tech à qui tout sourit. Figures de proue du sommet de l’intelligence artificielle en février à Paris, leader francophone et européen sur l’IA, des rumeurs d’un rachat par Apple : qu’il fait bon vivre chez Mistral. Ensemble, les trois fondateurs de la plus importante licorne française décrochent la deuxième place de ce classement, grâce aux 50% de parts qu’ils détiennent dans l’entreprise Mistral AI, valorisée à 6 milliards d’euros.
3e : Octave Klaba (OVHcloud) : Numéro 71 selon Challenges, fortune estimée à 1,7 milliard d’euros
C’est la RemontKlaba. En délicatesse depuis plusieurs années, son entreprise OVHcloud a opéré une remontée spectaculaire en 2025, lui permettant de prendre la cinquième place de ce classement. Il gagne une centaine de places dans le classement Challenges. Un retour qui s’explique en partie par une augmentation de 13% de sa participation au capital de l’entreprise familiale. Qu’elle semble loin, l’époque de 2021 où OVH était mis en péril à la suite de l’incendie qui avait ravagé un de ses centres de données.
4e : Pierre-Édouard Stérin (Otium Capital) : Numéro 81 selon Challenges, fortune estimée à 1,6 milliard d’euros
Du média Néo à nos fêtes de village, il n’y a qu’un pas… ou plutôt qu’un homme. Le très controversé Pierre-Édouard Stérin, connu du grand public pour son projet Périclès, think tank visant à renforcer la droite conservatrice, prend la quatrième place du classement. Fort de la vente de Smartbox, le spécialiste des coffrets cadeaux, annoncée cette année, il gère un fonds d’investissement, Otium Capital, qui souhaite investir massivement dans la tech à horizon 2030.
5e ex aequo : Jacques-Antoine Granjon (Veepee) : Numéro 111 selon Challenges, fortune estimée à 1,2 milliard d’euros
La fermeture de son principal concurrent Bazarchic, fin 2024, a profité à Veepee site pionnier de vente en ligne et de déstockage, dont Jacques-Antoine Granjon est le fondateur. Actionnaire à 30%il est aussi actif dans l’écosystème en étant actionnaire dans plusieurs startups.
5e ex aequo : Stanislas Niox-Chateau, Jessy Bernal, Ivan Schneider (Cofondateurs de Doctolib) : Numéro 111 selon Challenges, fortune estimée à 1,2 milliard d’euros
Ils ont été indispensables pendant le Covid, ils sont désormais installés dans trois pays d’Europe et visent la rentabilité dès cette année. Douze ans après le lancement de Doctolib, les trois cofondateurs poursuivent leur bonhomme de chemin, forts d’un actionnariat partagé à parts égales dans cette licorne valorisée à 6,4 milliards d’euros.
7e : Pierre Demonsant, Yves Humblot, Mathieu Delille et François Pélissolo (Cofondateurs de Planisware) : Numéro 120 selon Challenges, fortune estimée à 1,15 milliard d’euros
Ils avaient retardé leur entrée à la Bourse de Paris d’un an, mais force est de constater que cela leur a réussi. Forts d’un chiffre d'affaires de 47,5 millions d’euros au premier semestre 2025 et d’une valorisation estimée à 1,2 milliard d’euros, les quatre associés de cet éditeur de logiciels pour les professionnels figurent à la septième place de ce classement.
8e : Bruno Rousset (Fondateur d’Evolem) : Numéro 133 selon Challenges, fortune estimée à 1,05 milliard d’euros
Le fondateur du groupe d’assurance April Group et dirigeant principal du family office Evolem, qui gère une cinquantaine de startups. Chiffrée à hauteur de 680 millions d’euros, cette structure constitue la majeure partie de la fortune de Bruno Rousset. L’entrepreneur lyonnais a fait parler de lui en fin d’année dernière, puisque bien malgré lui, il s’est retrouvé au cœur d’une querelle familiale, opposant son épouse et ses enfants.
9e : Alexandre Yazdi et Laurent Ritter (Cofondateurs de Voodoo) : Numéro 146 selon Challenges, fortune estimée à 950 millions d’euros
623 millions d’euros de chiffre d’affaires, un EBITDA de 135 millions d’euros, rentable depuis maintenant sept ans : la licorne Voodoo est dans une forme étincelante. Après avoir réalisé plus d’une vingtaine d’acquisitions depuis la création de Voodoo en 2013, les actionnaires et fondateurs Alexandre Yazdi et Laurent Ritter ont acquis en 2024 le réseau social BeReal pour la somme de 500 millions d’euros. Une application tombée en déliquescence ces derniers mois et à laquelle ils souhaitent donner un second souffle.
10e : Arthur Waller, Félix Blossier, Quentin de Metz et Tancrède Besnard (Cofondateurs de Pennylane) : Numéro 169 selon Challenges, fortune estimée à 800 millions d’euros
Devenue licorne l’année dernière, Pennylane, l’entreprise qui digitalise la comptabilité des entreprises, a de nouveau annoncé une levée de fonds de 75 millions d’euros, ce qui constitue un des plus gros tours de table de la French Tech cette année. Cette levée de fonds a permis à l’entreprise de porter sa valorisation à 2 milliards d’euros, mais a réduit de manière significative l’actionnariat des quatre associés, désormais minoritaires.
11e ex aequo : Jonathan Cherki (Cofondateur de Contentsquare) : Numéro 180 selon Challenges, fortune estimée à 750 millions d’euros
Treize ans et toutes ses dents. Malgré plusieurs levées de fonds, Contentsquare a toujours gardé le même CEO. Actionnaire minoritaire, ce Marseillais d’origine, et résident à New-York a vu la valorisation de sa startup bondir en 2022 à la suite d’une série F pour atteindre un montant de 5,6 milliards d’euros.
11e ex aequo : Quentin Le Brouster, Thibaud Hug de Larauze (Cofondateurs de Back Market) : Numéro 180 selon Challenges, fortune estimée à 750 millions d’euros
Pour la première fois en onze ans, Back Market atteint la rentabilité. Le spécialiste du reconditionnement et de la seconde main en téléphonie compte encore parmi ses actionnaires deux de ses fondateurs : Quentin Le Brouster et Thibaud Hug de Larauze, son actuel CEO. Bien que minoritaires avec 15% des parts, la valorisation de Back Market est telle qu’elle leur permet de figurer parmi les 200 plus grosses fortunes de France.
13e : Thibaud Elzière (Hexa) : Numéro 190 selon Challenges, fortune estimée à 725 millions d’euros
Après la vente de sa startup Fotolia, banque d’images digitale, pour 800 millions de dollars en 2014, Thibaud Elzière est devenu un acteur incontournable de l’écosystème. S’il a fondé et développé d’autres startups depuis, il s’est surtout illustré par son rôle de business angel à travers le groupe Hexa. Ce startup studio a ouvert ses portes dans les locaux de la Cristallerie à Paris en 2023 et devrait prochainement ouvrir à Bruxelles.
14e ex aequo : Pierre Kosciusko-Morizet et Pierre Krings (Cofondateurs de Kernel Investissements) : Numéro 281 selon Challenges, fortune estimée à 500 millions d’euros
Les deux fondateurs de la plateforme de e-commerce PriceMinister sont à l’origine de la création d’un important holding d’investissement qui s’est notamment illustré en participant au capital de Doctolib. Ils ont également contribué au lancement du fonds Isai, qui gère aujourd’hui près d’un milliard d’euros d’encours. Ce fonds est très présent dans l’écosystème technologique français et a investi dans plusieurs pépites comme Alma, BlaBlaCar, Flowdesk ou encore Kestra.
14e ex aequo : Jean-Charles Samuelian-Werve (Alan) : Numéro 281 selon Challenges, fortune estimée à 500 millions d’euros
. Celui qui s’attaque à l’assurance-santé en France, et qui gagne de plus en plus de parts de marché, notamment dans le secteur public. Alors que sa scale-up Alan vient d’engranger plus de 130 000 nouveaux clients grâce à un contrat santé décroché auprès du ministère de l’Économie et des Finances, son cofondateur Jean-Charles Samuelian-Werve figure parmi les entrepreneurs les plus riches de France. Il détient actuellement un peu moins de 15% de cette startup, valorisée à 4 milliards d’euros, lors de leur dernière levée de fonds de 173 millions d’euros l’année dernière. Jean-Charles Samuelian-Werve détient égalemment des parts dans Mistral AI.