Louis-David ne se contente pas de décrypter la transformation en cours, il la met en œuvre. Au programme : partenariats avec OpenAI et Hugging Face, un cours obligatoire de 15 heures sur l’IA générative destiné à 10 000 étudiants, et une conviction forte : former des jeunes capables d’apprendre, de raisonner et de créer avec l’IA, mais aussi sans elle.
Deux sujets clés abordés :
1. Intégrer l’IA générative dans l’enseignement supérieur
Le cours “Generative AI in Business and in My Studies” combine technologies, cas d’usage business, prompting avancé, enjeux éthiques et géopolitiques. Pensé sur le long terme, il dépasse le simple apprentissage d’outils : il développe l’esprit critique, la créativité et l’intelligence émotionnelle. Une partie est co-produite par les étudiants eux-mêmes via un modèle de peer-to-peer learning.
2. L’impact de l’IA sur les débuts de carrière
Face aux craintes de disparition des jobs juniors, Louis-David souligne un paradoxe : les entreprises qui ne recrutent plus de juniors aujourd’hui ne formeront pas leurs futurs seniors. Il partage également une analyse inspirée du sociologue Antonio Casilli : ces “jobs d’entrée de carrière” n’ont pas disparu, ils se déplacent vers les plateformes et le freelancing.
Citation marquante
“Quand vous êtes étudiant, vous n’êtes pas un influenceur ni un producteur de contenu. On ne vous évalue pas sur le résultat, mais sur le processus : collecter, vérifier, analyser. Court-circuiter ce processus, c’est devenir un producteur de contenu, pas un étudiant.”
Message final
Retrouver le goût du travail bien fait, apprendre par soi-même et se confronter au réel reste essentiel. L’épanouissement vient du fait de faire, d’apprendre et de se frotter aux choses.