Imaginez que vous êtes propriétaire d’un cheval de course : vous courrez les hippodromes du monde entier et présentez votre pur-sang aux compétitions les plus prestigieuses. Évidemment, votre destrier vous rapporte de l’argent grâce à ses victoires aux courses. Ce rêve, Stables le rend réalisable grâce à la blockchain. La startup propose ce qu’on appelle un «Fantasy game» de course hippique. Sur la plateforme, chaque joueur peut acquérir un cheval sous forme de NFT qui correspond à un cheval de course dans le monde réel : mêmes qualités sportives, mêmes noms etc. 

Des courses virtuelles sont organisées chaque jour sur la plateforme de jeu. Une marketplace permet aux joueurs d’échanger leurs chevaux et bientôt d’autres NFT. Enfin, si une monture remporte une course dans le monde réel, le propriétaire virtuel du NFT correspondant est récompensé dans le jeu Stables, grâce à la monnaie virtuelle en circulation sur la plateforme. 

Lancé en janvier 2023 par le PMU associé au startup studio 321, Stables a su convaincre près de 35 000 joueurs. Les 6 666 premiers chevaux-NFT de courses ont été vendus en 36 heures. Aujourd’hui, Stables annonce accueillir la Fondation Tezos à son capital au côté du PMU et du startup studio 321. Le premier objectif de cette augmentation de capital est de «répondre à toutes les demandes de la communauté de joueurs», explique le nouveau CEO, Lebnan Nader. «Notre deuxième objectif est de transformer notre plateforme pour qu’elle ressemble plus à un jeu vidéo. Le but est que les joueurs passent plus de temps et puissent faire plus de choses dans le jeu.»

S’étendre à l’international 

Aujourd’hui, sur Stables, il faut s’inscrire pour une saison et chacun peut participer à des courses avec ses chevaux-NFT. «Nous sommes en train de développer différents modes de jeu. Nous ajoutons des courses quotidiennes pour s'entraîner et bientôt, chacun pourra inviter ses amis à jouer», confie Lebnan Nader. Cette fonctionnalité devrait être disponible dès cet été. 

Le troisième objectif de Stables est d’accélérer sa croissance à l’étranger. «Aujourd’hui, j’aime bien voir Stables comme une plateforme. Le PMU est un excellent partenaire pour Stables, j’aimerais en avoir beaucoup d’autres», poursuit le CEO. «J’aimerais développer la version allemande de Stables ou la version japonaise par exemple», poursuit-il sans pour autant dévoiler la liste réelle des pays qu’il vise. Rien qu’en France, les compétitions de l’année dernière ont réuni près de 2 millions de spectateurs venus du monde entier. «Voilà notre feuille de route, cela ne devrait pas prendre quelques mois à réaliser.» 

Après tout cela, Lebnan Nader veut améliorer le côté immersif du jeu avec des courses en 3D ou, pourquoi pas, en réalité virtuelle. L’objectif est de créer «un monde de chevaux», «au lieu de juste enregistrer son cheval, pourquoi pas l'entraîner, lui donner à manger, faire grandir son écurie etc», projette Lebnan Nader.

S’appuyer sur Tezos

La collaboration entre Tezos et Stables existe depuis le début du Fantasy game mais l’arrivée de la Fondation Tezos au capital permet à Stables  d’accélérer sur le côté technique. Depuis le départ, Stables s’appuie sur la blockchain Tezos. «Pour une raison simple, Tezos a des compétences techniques qui sont clairement connues : la vitesse d'exécution, les frais de transaction parmi les plus bas du monde, une des blockchains les plus vertes au monde», développe Jean-Frédéric Mognetti, le directeur exécutif de la Fondation Tezos, acteur financier de l’écosystème Tezos. 

Stables s’appuie également sur une marketplace et une monnaie virtuelle qui permettent à ses membres d’échanger leurs chevaux-NFT : objkt.com et la cryptomonnaie XTZ. XTZ et objkt.com font également partie de l’écosystème Tezos. «Objkt, c’est un demi-million de visiteurs par mois. La marketplace est très centrée sur des produits qualitatifs et réunit 7 millions d'œuvres et 35 000 créateurs», assure Jean-Frédéric Mognetti. 

Le premier drop de NFT Stables est aujourd’hui sur le marché secondaire, les joueurs sont libres de spéculer autour des chevaux virtuels. «On va continuer à faire des NFT en France et dans chaque pays où on se développe», annonce Lebnan Nader. «Les NFT ne s’arrêteront plus juste aux chevaux, nous aimerions aussi créer des NFT pour les hippodromes