C'est parti pour VivaTech ! L’un des plus plus grand salon du monde du monde dédié à la tech se tient de ce mercredi 11 juin au samedi 14 juin, à la Porte de Versailles à Paris. 14 000 startups du monde entier y sont attendues, soit 1000 de plus que l’année dernière. Et des invités prestigieux comme la star du moment, Jensen Huang, cofondateur et CEO de Nvivia, géant américain des puces électroniques dans l’intelligence artificielle, le français Yann Le Cun, chief AI scientist chez Meta ou encore Bernard Arnault, CEO de LVMH, qui livrera ses conseils aux entrepreneurs.

Pour l’occasion, et selon nos informations, l’Élysée prévoit d’organiser un dîner ce mercredi soir. Il devrait réunir une dizaine de startups françaises. Parmi elles, les startups Alan (santé), Alice & Bob (quantique), Dataiku (intelligence artificielle), H Company (intelligence artificielle), GitGuardian, (cybersécurité), Mistral AI (intelligence artificielle), Mirakl (e-commerce), Nolej (intelligence artificielle), Pasqal, (quantique), OVH Cloud (informatique), Sekoia.io (cybersécurité), The Exploration Company (spatial) et Verkor (batteries électriques) font partie des participants.

Des industriels conviés au dîner à l'Elysée

Celles-ci seront accompagnées d’institutionnels financiers tels que les français Amundi, Axa, BNP Paribas, Bpifrance, Eurazeo ou le fonds d’investissement britannique Balderton Capital. Des industriels ont aussi été conviés à ce dîner comme l’armateur CMA CGM, qui a noué récemment un partenariat avec Mistral AI, le géant des jumeaux numériques Dassault Systèmes, les groupes télécoms Iliad et Orange, ou encore Renault, qui vient d’entrer au capital de la startup Wandercraft, spécialiste des exosquelettes. Le laboratoire scientifique spécialisé en IA Kyutai, sera aussi de la partie, tout comme l’École Polytechnique, l’ENS et l’Université de Lille,

Le président de la République Emmanuel Macron, hôte de ce dîner, en profitera sûrement pour rappeler l’importance de développer une souveraineté française et européenne en matière d’intelligence artificielle, comme il l’a souligné la semaine dernière lors de la révélation de la promotion du Next 40/FT120. « Aujourd’hui, les défis de notre temps s’accumulent. Nous vivons des années où se joue le destin de quelques décennies. A l’heure des volontés de puissance débridées, comment imaginer rester libre si nous sommes relégués dans la course à l’intelligence artificielle ? »  a estimé le chef de l’Etat. Et d’ajouter : « la French Tech est une cause indispensable. Pour nos emplois. Pour notre décarbonation. Pour notre souveraineté. ». Une déambulation est prévue ce mercredi dans les allées de Vivatech, selon son entourage.