En France, malgré le déferlement de la vague des IA génératives, notamment grand public, la formation à l’IA en entreprise reste inégale selon les secteurs, les tailles d’entreprise, et les profils des collaborateurs. Ainsi, près 72 % des collaborateurs affirment ne pas avoir les compétences pour utiliser correctement les outils d’intelligence artificielle, avec seulement 26 % des salariés de plus de 50 ans qui se disent sensibilisés à l’IA.

Pour répondre à cet enjeu indispensable pour les entreprises, des acteurs comme Lefebvre Dalloz Compétences proposent des offres complètes pour former les équipes. L’objectif ? Permettre l’acculturation et la maîtrise d’outils pour les collaborateurs tout en fournissant un accompagnement spécifique selon les métiers et les outils utilisés.

« « L’idée est de répondre à des métiers historiques mais aussi à des métiers qui n’existaient pas il y a encore 5 ans : le monde évolue, et nous aussi. Et, en général, une simple démonstration suffit à convaincre les personnes réfractaires à l’IA ! », affirme Arnaud Le Roux, responsable des formations Soft Skills chez Lefebvre Dalloz Compétences. « Il s’agit de démystifier les outils en montrant en quoi ces solutions peuvent faciliter le quotidien des collaborateurs. Poser un cadre d’usage permet de les rassurer : il est essentiel de leur rappeler que ces technologies ne sont ni là pour les remplacer, ni pour tout faire à leur place, mais pour simplifier certains processus et alléger leur charge mentale. »

Former pour poser un cadre clair dans l’utilisation de l’IA 

Pour l’entreprise, la formation permet d’abord de poser un cadre à l’usage de l’IA en entreprise pour les collaborateurs qui peuvent être tentés d’utiliser l’IA de façon informelle, sans validation interne ni consignes de sécurité. Ce phénomène peut alors exposer à des risques liés à des données sensibles. Pour éviter cela et structurer la montée en compétence, Lefebvre Dalloz Compétences a lancé depuis fin 2023 plus de 70 formations dédiées à l’intelligence artificielle.

L’approche repose alors sur deux niveaux complémentaires : des modules d’acculturation généraux, puis des formations ciblées par métier comme « IA et Prompt Engineering », « Blended Learning - Intelligence artificielle et pédagogie », « Développer sa productivité et son efficacité professionnelle avec l’IA » ou encore « IA : un levier de performance incontournable pour le manager ». 

« Depuis l’émergence de ChatGPT, on ne peut plus faire abstraction : l’entreprise doit établir une cartographie des métiers concernés, pour éviter le shadow AI, c’est-à-dire l’usage “sauvage” des outils d’IA » affirme Arnaud Le Roux, responsable des formations Soft Skills chez Lefebvre Dalloz Compétences. « Ce sont des outils extrêmement puissants : ce serait dommage de passer à côté. Il faut donc encadrer les pratiques, les rendre conformes aux objectifs de l’entreprise, afin de gagner en productivité et de se concentrer sur la valeur ajoutée »

« Pour former vos collaborateurs, commencez par un cas d’usage concret, pas par une grande stratégie » conseille Stéphanie Delestre, cofondatrice et CEO de Volubile. « Par exemple, confiez à une IA les appels non décrochés ou les demandes récurrentes. De plus, il faut impliquer les équipes dès le début, car ce sont elles qui ont les meilleures idées de tâches à automatiser. Chez Volubile, ce sont souvent les commerciaux ou les chargés d’accueil qui trouvent les cas les plus pertinents ! L’IA va vite : si vous attendez encore 6 mois, vos concurrents auront déjà automatisé leur service client ou doublé leur prospection ! »

Installer une dynamique progressive et continue de montée en compétences

La formation doit s’inscrire dans un accompagnement continu, en lien direct avec les usages des collaborateurs. À l’image de l’arrivée de l’informatique dans les générations précédentes, l’objectif est de rassurer, d’encadrer, et de faire monter progressivement en compétences. L’enjeu ne se limite pas à transmettre des  compétences techniques, mais aussi à aider chacun à prendre du recul sur les réponses générées par l’IA, à vérifier les sources et à considérer ces outils comme des moyens et non comme des finalités. Des organismes de formations, comme Lefebvre Dalloz Compétences, proposent ainsi des formations sur-mesure basées sur le secteur, les besoins et les technologies de l’entreprise. 

« L’IA n’est pas une mode, c’est un levier business. Et ce n’est pas réservé aux ingénieurs de la Silicon Valley. Aujourd’hui, des TPE utilisent Volubile pour répondre à leurs appels la nuit » conclut Stéphanie Delestre, cofondatrice et CEO de Volubile. « Je dis souvent aux collaborateurs qui hésitent à se former à l’IA que l’IA ne va pas les remplacer… Mais quelqu’un qui sait l’utiliser, oui ! La seule vraie question, c’est : qu’est-ce que vous attendez pour vous y mettre? » 

« La formation est un vecteur important pour ne pas subir la technologie en en faisant un assistant sur lequel on peut compter pour gagner en efficacité. A ce titre, les formations Lefebvre Dalloz Compétences proposent des méthodes pédagogiques variées pour combiner théorie et pratique et des outils concrets utilisables en situation professionnelle » conclut Arnaud Le Roux, responsable des formations Soft Skills chez Lefebvre Dalloz Compétences. « C’est le lieu idéal pour aborder des sujets comme l’intelligence artificielle en conservant l’humain au centre des préoccupations. C’est aussi un moyen de réaffirmer que ces évolutions technologiques, bien accompagnées, peuvent bénéficier à tous les profils ! »