24,6 millions d’euros levés et 12,7% de legaltechs de moins d’un an
Désormais bien implantées dans le paysage français, la plupart de ces startups n’ont pas levé de fonds en 2018. C’est ainsi le cas de 28,6 % des legaltechs contre 16,5 % en 2017. Et si le montant levé au global fait un bond de 92,2% avec un total de 24,6 millions d’euros levés, c’est notamment en raison de Doctrine, qui a bouclé une levée de 10 millions d’euros en juin (une levée qui représente 5,8% de la plus grosse opération de l’année, celle de Voodoo qui se monte à 171 millions d’euros). Viennent ensuite Attestation Légale, qui a levé 5 millions d’euros, Yousign 3 millions d’euros, Hyperlex et Legalplace 1 million d’euros, puis une nuée de startups qui ont levé moins d’un million d’euros. La médiane des fonds levés s’établit ainsi à 500 000 euros, contre 750 000 l’année dernière.
Les investisseurs sont désormais majoritairement des fonds d’investissements et des business angels (55,6 %) tandis qu’en 2017 cette même proportion concernait plutôt les professionnels du droit. En revanche si la profession investit moins, elle noue avec les legaltechs des partenariats stratégiques. 63,5 % des startups ont ainsi conclu, ou envisagent de le faire, des partenariats avec des grands groupes ou d’autres acteurs privés.
Il faut dire que 12,7% de ces legaltechs proposent un service ou une solution pensée pour faciliter le quotidien des acteurs de la profession (plateforme de gestion de projet partagée entre plusieurs acteurs, suivi corporate des sociétés, dataroom numérique, etc.).
Enfin, le marché semble se stabiliser avec 12,7% de legaltechs créées en 2018 alors qu’on en dénombrait 16,5% en 2017.
Les grandes tendances 2018 en une infographie