La semaine prochaine s’ouvrira à Paris la deuxième édition du Raise Summit, salon dédié aux professionnels de l’IA, qui se tiendra au Carrousel du Louvre les 8 et 9 juillet. Un événement qui a vu le jour grâce à une idée des deux entrepreneurs Hadrien de Cournon et Henri Delahaye, cofondateurs du salon. Deux amis d’enfance ayant tous deux poursuivi une formation au sein d’écoles de commerce et ayant développé un attrait majeur pour l'IA et son développement tout au long de leur parcours académique. 

 

“Notre pari avec Henri était d'arriver avec cette connaissance du monde de l'IA avec ce regard de passionnés qui souhaitent contribuer activement aux initiatives du secteur”, explique Hadrien de Cournon. “Par le plus grand des hasards, nous avions parlé de la nécessité de lancer un événement international qualitatif sur l'IA. Nous ne voulions pas concurrencer des événements comme VivaTech, mais rassembler le plus de professionnels possible et des personnes expertes dans les domaines de l’IA et de l’innovation technologique.” Un événement rendu possible par le partenariat noué avec Michael Amar, fondateur de la Paris Blockchain Week, salon se tenant chaque année au printemps depuis 2019.

 

Capitaliser sur le succès de 2024

 

L’année dernière, la première édition de l'événement avait attiré près de 2 000 participants qui s’étaient alors réunis au Westin, place Vendôme. Une réussite assumée, mais pas une fin en soi à en croire le cofondateur de l'événement, Hadrien de Cournon. “Si en 2024, le principal défi était de faire de Raise Summit une marque à part entière, capable de générer de l'intérêt chez les plus grands groupes, le défi est tout autre cette année. Il s’agira surtout de capitaliser sur la réussite de l’année dernière et d’en faire un événement incontournable dans le futur.” 

 

Pour atteindre leurs objectifs, les deux associés ont multiplié par deux le nombre d’intervenants sur toute la durée du salon, si bien que ce sont plus de 250 speakers, triés sur le volet, qui interviendront tout au long de ces 48 heures, dont Jonathan Ross (Groq), Nikesh Arora (CEO Palo Alto Networks), Alexis Ohanian (fondateur de Seven Seven Six) ainsi que la Ministre de l’IA et du Numérique, Clara Chappaz. Un programme qui semble avoir séduit puisque 6 000 visiteurs sont attendus tout au long de la tenue du salon. “Cela n’aurait pas été possible sans notre équipe de 35 collaborateurs à temps plein ainsi que la dizaine de freelances”, ne manque pas de souligner le cofondateur du salon.

 

Un dîner VIP aura lieu en amont du salon le 7 juillet 2025 au soir et devrait rassembler 320 personnes pour une croisière le long de la Seine à bord du Paquebot, le bateau ayant transporté la délégation française lors de la cérémonie d’ouverture des derniers Jeux olympiques. Beaucoup de fondateurs de startups/scale ups internationales ainsi que de grands groupes sont attendus à ce dîner qui rassemblera les plus grands speakers et principaux sponsors de Raise Summit 2025. Devraient figurer à bord : Arthur Mensch (Fondateur et CEO de Mistral AI), Eric Schmidt (ex CEO de Google), Nicolas Dessaigne (fondateur d’Algolia), Shaun Maguire (Partner chez Sequoia Capital) et bien d’autres.

 

Un événement uniquement en anglais

 

Mais qui dit événement international dit anglais :  l’intégralité des conférences et des échanges s’effectuera dans la langue de Shakespeare. Néanmoins, Hadrien de Cournon se veut très clair et souhaite que Raise Summit puisse bénéficier à l’ensemble de l’écosystème français. “Nous avons la chance, en France, d'avoir un environnement de l’IA très dynamique. On a déjà, évidemment, de très belles entreprises qui sont les fers de lance de l'IA, mais aussi un support académique très important. En créant Raise, nous avions également l'ambition de promouvoir la place parisienne, de promouvoir la France qui est notre pays. Ça nous tenait profondément à cœur de mettre en avant notre écosystème local.”

 

Un salon dont Maddyness est partenaire média ainsi que de la startup compétition. Dans le cadre de ce même partenariat deux startups françaises, Habs et Genario figureront, au côté d’une quarantaine d’autres startups, dans un startup village.