Depuis la création de VivaTech en 2016, difficile de dissocier le salon parisien de Maurice Lévy. A l’initiative de ce rendez-vous majeur de la tech européenne, le président d’honneur de Publics n’entend pas couper le lien avec celui-ci. Bien au contraire.
Très attaché à VivaTech, Maurice Lévy aurait entamé des discussions pour mettre la main sur les parts de Publics, qui détient le salon à parts égales avec le groupe Les Échos-Le Parisien, filiale de LVMH. C’est en tout cas ce qu’assurent nos confrères de L’Informé, qui précisent néanmoins que l’affaire n’est pas encore entendue. Si cela venait à être le cas, ce sera tout de même une évolution majeure alors que VivaTech doit fêter ses dix ans d’existence l’an prochain.
L’intervieweur des stars de VivaTech
Depuis les débuts du grand raout parisien de la tech, Maurice Lévy s’est imposé comme le visage de l’événement, prenant davantage la lumière que les directeurs de VivaTech, d’abord Julie Ranty puis François Bitouzet. Il faut dire que l’emblématique publicitaire se plaît à donner la réplique aux plus grandes stars de la tech mondiale à VivaTech. Mark Zuckerberg, Jack Ma, Elon Musk, Jensen Huang, Arthur Mensch ou encore les sœurs Williams ont ainsi été interviewés par l’infatigable Maurice Lévy.
Par conséquent, le voir récupérer les parts de Publicis, groupe qu’il dirigeait encore lors de la création de VivaTech, ne serait pas surprenant. Le salon parisien sort d’une 9e édition qui a vu 180 000 visiteurs se presser Porte de Versailles, selon les organisateurs. Ce sont 15 000 personnes de plus que l’an passé. Jensen Huang, le patron de Nvidia, a été la rockstar de cette cuvée 2025, tandis qu’Emmanuel Macron y a fait son retour après deux ans d’absence.
Décidément partout, Maurice Lévy était d’ailleurs sur le terrain dans l’enceinte de VivaTech, mais aussi en dehors. Et pour cause, c’est lui qui a orchestré le dîner de travail organisé à l’Élysée sur le thème : «Choose France and Europe for Tech». Ce repas a réuni pléthore d’entrepreneurs, d’investisseurs, d’institutionnels et de grands groupes français. Des figures internationales de la tech étaient également au menu, à commencer par Jensen Huang qui a fait sensation avec sa comparaison entre la manière de concevoir des logiciels et celle pour faire du vin. Un sens de la formule que Maurice Lévy a certainement apprécié.